a premiere vue ça a cartonner !!
Le salon des pêcheurs plaisanciers de Nantes connaît ce dimanche un nouveau public, plus nature, mais prêt à mettre les moyens pour assouvir sa passion.C'est fini le pêcheur au bord de l'eau, qui fait sa sieste après la saucissonade. Celui d'aujourd'hui est un mutant, high-tech et trentenaire dynamique. Encore essentiellement masculin, il daigne, depuis peu, laisser une petite place à sa compagne derrière sa canne à pêche ou sur son bateau. Il faut dire qu'un esprit nouveau gagne le pêcheur plaisancier, plus sportif, plus préoccupé par la faune et l'environnement, plus passionné encore et surtout, toujours près à beaucoup de sacrifices financiers.
Le salon des pêches en mer, et du bateau du pêcheur plaisancier, qui se tient à Nantes depuis vendredi, est le reflet très précis de ces évolutions, qui bousculent les clichés. Plus grand salon du genre avec celui de Clermont-Ferrand, il draine un public considérable.
Imagerie sous-marine
Il dessine aussi un nouveau pêcheur, il est vrai très imprégné des traditions et modes américaines, jusque dans son vocabulaire. Désormais on est « casting » ou « spinning » selon que l'on lance droit ou de côté. La beauté du geste a pris le pas sur le rustique bouchon qui flotte. La qualité de la prise pèse davantage que la quantité.
Pas une canne qui ne soit pas en carbone avec la légèreté d'une plume et la souplesse... du carbone. Elles sont rutilantes, morphologiques et assorties à des moulinets d'horlogerie. Tout à un prix :
« Il faut compter 300 à 500 € pour un équipement de base », glisse Nicolas Minvielle, de l'entreprise distributrice Sert, qui présente ses modèles comme des bijoux. Mais la multiplication se fait souvent par dix, voire bien davantage.
Quant au vif de papa, le leurre l'a remplacé avantageusement, et à son grand soulagement. En quelques années, il s'est imposé comme l'arme fatale contre la méfiance du prédateur. De plus en plus trompeurs, ils deviennent aussi, comestibles et biodégradables. Fabriqué à base d'amidon de maïs, le nouveau leurre met le poisson en appétit. Au reste, beaucoup de pêcheurs d'eau douce, remettent leurs prises à l'eau. À la pêche, on devient sport.
Mais pour rester modeste, le pêcheur doit aussi rester à la côte. Partir en mer exige une autre culture marine. Mais la facture monte aussi de manière vertigineuse. Une fois acquitté les 20 000 € au moins nécessaires pour une embarcation authentiquement « pêche plaisance », l'électronique fait désormais partie de l'équipement de base. Outre le GPS, devenu aussi indispensable que l'Astrolabe à Christophe Colomb, vient l'achat du sondeur traqueur de bar, roi des poissons qui aime tant flirter avec les courants marins.
L'imagerie sous-marine, encore coûteuse, est devenue phénoménale de précision. Les derniers appareils permettent d'avoir presque une photographie sous marine de son maquereau, avant qu'il ne passe à la friture. Il paraît que rien ne remplace l'expérience, tant mieux.
Dimanche de 10 h à 18 h, au parc de la Beaujoire à Nantes.
Camille GUILLEMOIS.
source :
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Salon-de-la-peche-plaisance-un-truc-de-mordus_8620-834834_actu.Htm Après je suis pas sure que cela soit bon pour l'image de la pêche high-teckh