Sujet: Les récifs coralliens Aujourd'hui à 6:51 Répondre en citant Editer/Supprimer ce message Supprimer ce message
Bonjour à vous Wink flower
Nous sommes le 16 09 10
.Les récifs coralliens.
Depuis des centaines de millions d'années, le corail bâtit d'immenses structures calcaires dans les mers chaudes de la planète.
D'une richesse comparable à celle des forêts tropicales, ces récifs abritent des milliers d'espèces animales et végétales qui vivent en communauté.
.Les cnidaires un groupe bien armé.
Bien qu'ils ressemblent à des plantes ou à des pierres coraux, gorgones et anémones sont des animaux constitués de petits individus, appelés polypes, souvent regroupés en colonie. Le corps d'un polype ressemble à un petit sac dont l'ouverture, la bouche, est entourée d'une couronne de tentacules.
Ces animaux, pourtant très simples et immobiles, savent se défendre ! Leurs tentacules sont armées de cellules urticantes, les cnidocystes, qui renferment de minuscules fléchettes empoisonnées. Il suffit d'effleurer le polype pour déclencher l'envoi des fléchettes. C'est pourquoi on les classe dans le groupe des cnidaires qui comprend aussi les méduses.
.Le corail un grand bâtisseur.
Certains coraux, les madréporaires, bâtissent ensemble les immenses structures qui constituent le récif du corail. Chacun de leurs polypes sécrète un squelette calcaire externe, sorte de petite loge minérale dans laquelle il se niche. Les logettes se soudent les unes aux autres et forment un édifice qui ressemble à une pierre percée de centaines de trous minuscules.
Dans la journée, les polypes replient leurs tentacules dans leur abri. Mais la nuit, ils les déploient; le madréporaire prend alors l'aspect d'un buisson en fleur.
.Une algue pour associée.
La nuit, les polypes coralliens attrapent avec leurs tentacules les micros-organismes qui dérivent dans les courants.
Cependant comme les eaux tropicales sont pauvres en nourriture, ils élèvent au sein même de leur corps des algues microscopiques appelées zooxanthelles.
Chacun en tire profit: ce "jardin intérieur" apporte un complément alimentaire indispensable aux polypes, et les algues utilisent les déchets des coraux comme engrais.
Sans cette association, les madréporaires ne pourraient survivre et construire les récifs ! Cette parfaite symbiose explique pourquoi le corail choisit les eaux claires et lumineuses pour s'épanouir: ses hôtes végétaux ont besoin de lumière pour pousser.
.La reproduction du corail.
La nuit d'amour des coraux se déroule vers la fin du printemps, pendant la pleine lune. Les polypes coralliens lâchent tout en même temps des milliards de cellules sexuelles mâles et femelles en pleine eau. La mer prend alors des teintes laiteuses, parfois rosées, tout le long du récif.
La fécondation se fait au hasard des rencontres entre ovules et spermatozoïdes. Les oeufs dérivent avec le plancton avant de se transformer en petites larves nageuses. Lorsqu'elles trouvent un support, ces larves se fixent et se métamorphoses en polypes.
Chaque polype bourgeonne alors pour donner naissance à une nouvelle colonie.
.La guerre des coraux.
.Mais les lieux idéalement situés sont comptés et les coraux luttent entre eux avec férocité pour se faire une place au soleil.
Les fléchettes empoisonnées de leurs tentacules sont alors utilisées contre les voisins trop envahissants. Certaines espèces préfèrent même étouffer leurs concurrents en s'installant sur eux.
.La communauté corallienne.
Les récifs hébergent des milliers d'êtres vivants qui y trouvent abri et subsistance .
Pour se nourrir ceux qui vivent fixés sur la roche ou le corail filtrent les micros-organismes de l'eau, tandis que les invertébrés et les poissons croquent les polypes coralliens avant d'être à leur tour avalés par des espèces plus grosses. Plus la nourriture est abondante, plus il y a d'habitants dans la cité de corail.
Chaque anfractuosité du récif, chaque faille cache un chasseur se tenant à l'affût ou, au contraire une victime tentant d'échapper à ses prédateurs.
Car comme dans la jungle, tous les êtres vivant sur le récif mènent une lutte sans merci pour survivre.
voilà, kim