Bon à savoir.

à vous,

Il est toujours intéressant d'apprendre à connaître la vie de bon à savoir chez dame truite.

*La truite passe 86% de son temps postée immobile.
A l'abri du courant, elle économise ainsi de l'énergie.

*Elle ne se trouve que très rarement active dans le courant.
Moins de 1% de son temps, et presque uniquement lorsqu'elle se nourrit intensément (trente à quarante fois par quart d'heure.

*Elle attend surtout les petits invertébrés que lui amène le courant et qui représentent l'essentiel de son alimentation.
Durant la journée, elle ne cherche que 10 à 15% de sa nourriture sur le fond.

*Les truites les plus grosses sont celles qui se nourrissent le moins souvent.
La fréquence d'alimentation diminue depuis vingt quatre heures (en moyenne d'avril en novembre) pour les truites d'un an jusqu'à une à six fois pour les truites de six ans.

*C'est au printemps qu'elles mangent le plus, beaucoup moins en juillet et en août, pour retrouver l'appétit en automne ou l'alimentation en surface deviendra alors prédominante.

*Le poste de la truite est à l'abri du courant et dans un endroit assez dégagé pour voir ce que la rivière charrie.
En moyenne, chaque individu utilise une demi-douzaine de postes.

*Aucun poste n'estutilisé exclusivement par une seule truite, mais par plusieurs qui peuvent s'y succéder au cours d'une même journée.
Cependant on peut retrouver une même truite aux mêmes endroits plusieurs années se suite.

*Les sites sont rarement à moins de 1,50 m l'un de l'autre.
Si deux truites sont très proches et s'aperçoient, la plus frande se tient dans le poste amont: elle tolère une plus petite en aval d'elle mais pas en avant.

*En cas d'alarme-oiseaux....ou pêcheur !- les truites cherchent un refuge.
Si l'alerte est éphémère, elles reviennent au bout de quelques minutes.
Si elle se répète ou persiste, elles se réfugient en profondeur, ou s'immobilisent sous une rive, une roche, une souche, un buisson, pendant 20 à 30 mn mais parfois jusqu'à une ou deux heures.
Plusieurs truites peuvent se retouver dans un même site de refuge, immobiles, sans montrer d'aggressivité, ni s'alimenter.

*Les truites changent de sites plus souvent en avril et en mai.
Les plus petites se déplacent plus souvent que les frosses.suite.

Voilou, BONNE JOURNEE

Salut,

Merci beaucoup pour les infos !

++

Beau travail!

Une évidence cependant... Je sais ça peut paraître logique, mais... Si on enlève une truite d'un excellent poste, son remplacement ne se fera que dans les limites de la population présente. Ceci est également vrai pour les brochets.

à vous,

suite de Bon à Savoir.

*L'observation de la truite et surtout l'examen détaillé du contenu de son estomac ont permis de démontrer qu'elle sélectionnait ses proies.
Pendant la nuit, elle recherche activement sa nourriture sur le fond.
Durant la journée, par contre, postée à l'abri du courant, elle attend plutôt les invertébrés qu'il lui amène.

*Au printemps, elle gobe par expl, les "mouches de mai" quand elles pondent leurs paquets d'oeufs à la surface des eaux.
Comme les périodes de sortie des insectes adultes sont assez ressérées pour chaque espèce, le poisson se gage littéralement d'une seule espèce à chaque période.

*En effet, la truite se nourrit d'avantage en surface, capturant les insectes émergeants ou en vol, ainsi que des insectes d'origine terrestre tels que sauterelles, ou fourmis ailées.

*En période de crue, son régime alimentaire se compose de vers de terre, chenilles, limaces...

* La vie des alevins de truite qui commencent à émergés de la frayère, surtout durant le mois de mars et d'avril, est une vie de tous périls.
Il leur faut passer à une alimentation active au fur et à mesure que leur vésicule embryonnaire s'épuise.
Il doivent se battre pour se délimiter un territoire de vie, or ils sont en surnombre.
Ceux qui ne sont pas assez forts pour trouver un espace vital commencent donc une descente vers l'aval.

*Au total 90% des alevins sortis des frayères mourront en quelques mois.

*La survie est meilleure sur les fonds caillouteux et les rivières offrant de la diversité dans les conditions de substrat: les territoires de vie y sont plus nombreux, la nourriture beaucoup plus abandante.

*En rivière, les remontées de truites sont peu nombreuses au printemps, plus abondantes en été même si les débits sont faibles et la température forte.
Elles seront encore plus fréquentes en automne juste avant la reproduction de novembre, puis chuteront.
Sur les petits ruisseaux, les remontées n'auront lieu que lors de la reproduction.

*Les frayères à salmonidés peuvent être détruites partiellement par les crues violentes de l'hiver, on peut alors constater de fortes mortalités parmi les embryons, ce qui diminue d'autant les chances de réussite du frai, déjà naturellement très mince.

voilà, j'espère que cet article de 1992 vous apportera un +

Une vraie mine de renseignements!

On y apprends la grande mortalité des alevins, et que celle des oeufs peut être causée par des crues. Les oeufs peuvent être également détruits par les congénères, si la surface des frayères est trop faible pour le nobre de reproducteurs, les nids pouvant se superposer. Il convient donc que le facteur limitant à la productivité des rivières n'est pas toujours le nombre de reproducteurs, mais également la surface en frayères... Bien sur il existe d'autres facteurs qui peuvent jour sur la survie des alevins par la suite.

Encore bravo de nous avoir déniché ça!

merci kim beau résumé sur les truites surtout en rivière

je vous remercie tous de vous occuper du forum tel que vous le faites quand nous ne sommes pas la

tres bon sujet kim !!

et tres complet du travail parfait !

@+