Me voilà parti, pour tendre deux cannes dans l'Indre, bien décidé d'en finir avec des capots. Seulement la rivière a perdu tous ses poissons, où sont -ils aucune idée. Il n'y a aucune activité, même en prenant la peine de leur mettre une petite mise en bouche d'été. Ils sont assommés, ils dorment par cette chaleur même avec trois mètres de fond. Marre, j'en ai marre parce que moi aussi je finis par m'endormir. Finalement, je plie de bonne heure et me voilà parti faire de la carte postale tourangelle.
Par les petites routes, je me mets à scruter paysages, fleurs et pourquoi pas animaux sauvages. Je suis équipé en objectifs.
J'arrive à Saché où je trouve deux coins sur l'Indre dignes d'un timbre-poste. Clic ! Clic !
J'arrive vers Azay-le-Rideau, les touristes aussi je passe mon chemin, j'ai bien le temps après la tourismania d'août. Villandry, c'est pareil, ils sont tous au château, les voitures alignées sur plusieurs kilomètres, tout cela pour voir un jardin. Je passe mon chemin pour arriver à Savonnières au bord du Cher. En Touraine, on saute rapidement d'une belle rivière à une autre. Je vais directement voir les bateliers. Clic ! Clic ! Deux belles toues sont dans l'eau, dont une qui servait à transporter les tonneaux du vin de Loire. J'espère qu'ils étaient vides car en plein soleil.
Finalement, du Cher, je rejoins la Loire que je longe jusqu'à Tours. Cette portion fera partie d'un prochain repérage. Les accès sont nombreux et dans certains secteurs des branches tombent bien dans l'eau.