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 Le matériel pour la pêche

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3 participants
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raph69
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raph69


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MessageSujet: Le matériel pour la pêche   Le matériel pour la pêche Icon_minitimeMar 21 Jan 2014 - 18:28

http://kleinpe.perso.neuf.


Les Cannes à pêche

Les cannes modernes sont pratiquement toutes fabriquées en matériaux synthétiques : résines armées de fibre de verre, de graphite, de carbone, de bore ou autres métalloïdes. Elles possèdent toutes les qualités requises par une bonne canne et si les cannes à mouche ou à lancer en bambou refendu qu'on trouve encore sur le marché, sont de magnifiques objets, elles ne valent, en tant qu'outils à pêcher, pas plus que les cannes synthétiques qui coûtent pourtant trois fois moins cher.

3 Types de Matériaux

Les cannes en verre plein :

Elles sont extrêmement solide et possèdent une action convenable, toutefois elles sont assez lourdes dès qu'elles dépassent 2 m ou 2,50 m. Le verre plein est donc un excellent matériau pour les cannes à lancer très courtes - dites de « wading » - ou pour celles qui seront réservées à la pêche à la « calée ».
Le verre plein étant le matériau des cannes bon marché, celles-ci sont équipées assez pauvrement et les accessoires (anneaux, porte-moulinet, poignée) sont bien souvent de qualité médiocre.

Les cannes tubulaires :

Elles sont plus légères, ont moins d'inertie et possèdent de ce fait une meilleure action que les cannes en verre plein. Il existe deux modes de fabrication soit en longues fibres tissées enduites de résine, soit à l'aide d'un ruban étroit enroulé en spirale. Ces dernières sont moins chères, mais moins résistantes aux chocs et à l'écrasement. Elles possèdent une action satisfaisante et ce mode de construction convient assez bien pour une canne au coup de moins de 5 m de long. Pour des longueurs plus importantes ou bien pour la pêche à la mouche ou au lancer, on préférera les cannes en fibres tissées.

Les cannes en fibres de carbone :
Elles ont l'avantage d'être beaucoup plus légères que les fibres de verre ce qui les fait apprécier pour des longues cannes au coup, ou pour les cannes à mouche ou à lancer.
A savoir : la fibre de carbone est conductrice d'électricité, aussi le pêcheur qui utilise un tel engin devra observer quelques précautions s'il pratique au voisinage de câbles électriques. Par temps d'orage une longue canne en carbone dressée verticalement peut faire office de paratonnerre et attirer la foudre, et sans exagérer les risques d'un tel accident il est préférable de poser la canne à terre ou de la démonter.

Les Moulinets de pêche

Les moulinets â tambour fixe sont, aujourd'hui, les plus utilisés. Ils permettent de lancer la ligne facilement et de lutter efficacement avec le poisson en raison du réglage précis de leur frein qui doit toujours être serré en-dessous du point de rupture de la ligne. Ces moulinets servent aussi à la récupération et à la manoeuvre du leurre. Pour être attractive, cette récupération doit être irrégulière et, à mon avis, cette irrégularité est grandement facilitée par un taux de récupération permettant de rentrer au moins 70 cm de fil, par tour de manivelle, ce qui amplifie les variations de la rotation de la manivelle. Bien évidemment, cette vitesse de récupération élevée n'offre pas grand intérêt si on s'en sert uniquement pour faire voyager son leurre à la vitesse d'un hors-bord.

Choisir son Moulinet

Il existe un grand nombre de fabricants de moulinets à tambour fixe, aussi bien français qu'étrangers. La concurrence étant très sévère, on ne trouve plus, en dehors de quelques articles de bazar, de produits réellement mauvais. Cependant, quelques conseils peuvent être utiles pour le choix d'un moulinet qui doit durer de nombreuses années :

1- Toujours choisir un moulinet bien adapté à sa main. Les modèles dont la longueur du support ne conviennent pas à la main du pêcheur sont obligatoirement très désagréables à utiliser. II est facile de se rendre compte si un moulinet convient ou non, simplement en le montant sur la poignée d'une canne et en le manoeuvrant. Ceci peut être fait à l'intérieur même du magasin.
2- Choisir un moulinet d'une taille adaptée au mode de pêche pour lequel il est prévu. II serait, en effet, déplacé de choisir un moulinet type « silure » pour pêcher la truite, dans un torrent, sur une canne ultra-légère, de même qu'un petit moulinet risquerait d'être un peu fragile si on le chargeait d'un nylon épais pour la pêche de très gros poissons.
3-  Éviter les modèles dont la bobine fait moins de 3,50 cm de diamètre qui favorisent par trop le vrillage. Les micros moulinets qu'on trouve à l'heure actuelle sur le marché sont très mignons mais ne servent pas à grand chose.
4- Veiller à ce que l'appareil soit sérieusement construit et que les pièces détachées nécessaires pour une éventuelle réparation, soient facilement disponibles. II n'y a rien de plus agaçant que de voir un moulinet immobilisé parce qu'il est impossible de trouver un ressort de pickup à deux sous. Les points révélateurs d'une fabrication sérieuse sont faciles à vérifier : il ne faut pas que les engrenages comportent des points durs, ou que les axes et les articulations présentent de jeu excessif. II est également très important que le réglage du frein ne passe pas du dur au mou en demi-tour de réglage mais qu'au contraire il possède une plage de réglage étendue.
5- Si on doit utiliser plusieurs moulinets de type semblable, on a toujours intérêt à les choisir de la même marque et du même modèle de manière à être en mesure d'interchanger les bobines ou autres accessoires et de pouvoir éventuellement se dépanner en pratiquant le cannibalisme des pièces détachées.

Les Hameçons de pêche

La variété et le nombre de modèles est telle qu'il est impossible de tous les passer en revue. Voyons cependant les principales caractéristiques qui peuvent aider au choix d'un hameçon.

La taille

Les hameçons sont classés par tailles du n° 1 (le plus grand) au n° 26 (le plus petit). II existe des hameçons encore plus grands que le n° 1, ils sont alors numérotés 1 /0, 2/0, 3/0, etc. mais de telles tailles sont réservées à la pêche en mer. Bien qu'il puisse exister de légères différences selon les fabricants, les tailles sont normalisées. C'est la norme de la ville anglaise de Redditch qui a été adoptée au début du siècle.

Pour le pêcheur, le choix de la dimension de l'hameçon est déterminé par :
- la taille et la nature de l'esche proposée au poisson ; il est parfaitement irrationnel d'essayer d'accrocher un lombric à un hameçon de 18, ou un ver de vase à un hameçon de 10.
- le diamètre du nylon du bas de ligne ; à un petit crochet doit correspondre un nylon fin, autrement il serait impossible à nouer ou le noeud ne tiendrait pas.

- enfin, mais découlant des conditions précédentes, la taille et l'espèce du poisson recherché ; il faut noter que s'il est difficile mais possible de sortir un poisson de plus de 1 kg sur un hameçon de 18 ou un de 20 monté sur 8/100, il est  impossible qu'une truite avale un hameçon de 1, même avec de la bonne volonté.
-
La grosseur du fer

La grosseur du fer est proportionnelle à la taille de l'hameçon mais à côté de la « normale » il existe dans certains numéros le choix entre des hameçons « fins de fer » ou renforcés. Cette possibilité peut être utilisée par le pêcheur en choisissant des crochets « fins de fer » pour certains appâts fragiles tels que les vers.

La longueur de la hampe

La longueur de la hampe peut également varier sur des hameçons de même taille. Les hampes courtes sont plus discrètes mais les longues font que l'hameçon bascule plus difficilement dans la bouche du poisson et évitent ainsi le décrochag

Les Leurres pour la pêche

Un jour, un pêcheur astucieux s'aperçut que des leurres très prenants pouvaient être réalisés à partir d'une simple cuiller de table débarrassée de son manche. Cette invention ne fit certainement pas la joie de son épouse peu satisfaite de voir partir à l'eau l'argenterie familiale, mais fait désormais le bonheur des pêcheurs au lancer. Depuis ces leurres très populaires ont beaucoup évolué et il en existe de plusieurs sortes.

Les cuillers tournantes plombées sur l'axe

Les cuillers plombées sur l'axe rassemblant leur masse sous un faible volume sont faciles à lancer avec précision.

1- À palette large et courte, elles « papillonnent » en tournant loin de l'axe et conviennent bien à la pêche de la truite, dans la taille 2 pesant de 3 à 5 g, selon les marques.
2- À palette allongée en forme de feuille de saule, elles tournent plus près de l'axe et « tirent » moins que les palettes larges et courtes. Elles sont préférables pour la pêche quand on lance vers l'aval parce qu'elles vrillent un peu moins. Elles sont bonnes pour la truite ou la perche dans les petites tailles et, peut-être à cause de leur plus grande ressemblance avec un poisson, peuvent, dans les tailles 4 et 5, tenter un brochet. La plupart de ces cuillers, à plombée axiale, possèdent des hameçons démontables. On peut tirer parti de cette possibilité pour réaliser des « tandems » en accouplant deux cuillers de petite taille l'une derrière l'autre, ou deux cuillers à palette trapue, ou une palette longue suivie d'une palette trapue, ou bien encore deux cuillers de tailles différentes. De tels montages donnent un leurre de forme allongée très bon pour le brochet surtout dans les eaux peu profondes des reculées d'étang à l'époque où les brochets se rassemblent en vue de leurs noces. II convient toutefois de remplacer l'hameçon triple d'origine, par un hameçon plus grand.

Les cuillers tournantes plombées en tête

Ce sont avant tout des leurres d'eaux calmes ou peu courantes. Sur un relâché, elles descendent vers le fond, tête la première, tout en continuant de tourner lentement. Cette particularité fait recommander ces cuillers pour la pêche en eau profonde ou dans les fonds irréguliers où elles peuvent suivre le relief, à condition d'être bien maniées. Dans les petites tailles, elles font probablement partie des meilleures leurres à perche, plus grandes, elles sont parfaites pour le brochet.

En raison de leur plombée en tête, il arrive qu'elles « bouclent » au lancer. Il est possible de remédier à ce défaut en freinant l'entrée de la cuiller dans l'eau en posant l'index sur le bord de la bobine du moulinet.


Les cuillers ondulantes

Très utilisées par les pêcheurs de saumon, les cuillers ondulantes sont souvent délaissées, à tort, par les pêcheurs d'autres poissons. Pourtant, poisson mort mis à part, elles constituent, probablement, les leurres qui peuvent rapporter les plus beaux brochets. Même le sandre qui a la réputation de mordre assez mal à la cuiller, peut se laisser tenter par une ondulante lentement promenée au ras du fond. En petites tailles, elles sont efficaces pour les truites de printemps, bien installées sur les vairons ou pour les perches d'été ou d'automne qui chassent en bandes les alevins sur les gravières.

Les ondulantes existent en deux types principaux:

1- À palette lourde et large, elles peuvent être lancées sans adjonction d'aucun lest supplémentaire.

2- À palette étroite et légère, plus frétillantes et, semble-t-il, préférées par le sandre, elles exigent, pour être lancées commodément, d'être plombées. II est possible de placer le plomb sur la ligne, à une distance de 30 à 80 cm ; cette façon

pour ralentir le plomb et faire passer la cuiller devant, mais cela ne marche pas à tous les coups, surtout quand il y a du vent ! L'autre solution est apportée par le montage d'un « plomb-bateau » placé juste devant la palette. Ce montage rend les lancers plus faciles et plus précis mais il arrive que la nage du leurre en soit perturbée. II faut donc vérifier, en faisant nager la cuiller, sous peu d'eau, que tout fonctionne correctement.

Les Cuillers Mouche

Une cuiller mouche est une palette suivie d'une mouche artificielle. Cet ensemble pesant entre 1 et 2 g est surtout utilisé dans la pêche de la truite ou du chevesne à l'aide d'un matériel ultra-léger. II est parfois très bon, certains soirs d'été, lorsque ces poissons chassent dans des rapides peu profonds. En remplaçant la mouche par un hameçon de 6 sur la hampe duquel sont enroulés quelques brins de laine, on obtient un excellent leurre à perche.
La palette est parfois remplacée par une petite hélice de métal ou de plastique, guère plus efficace mais vrillant le fil encore plus rapidement.

Les cuillers ' vaironnées '

L'association d'une cuiller plombée sur l'axe et d'un poisson artificiel en plastique souple donne un leurre de forme allongée, excellent pour le brochet ou la grosse truite. Dans les grandes tailles, ces leurres sont bons pour le brochet et, paraît-il, le sandre. Dans les plus petites tailles, ils sont excellents pour la perche.

Les Leurres Souples

Qu'ils s'appellent Twists, meppsy, virgules, clowns, etc., cette nouvelle génération de leurres de plastique souple a connu rapidement un vif succès auprès des pêcheurs. Dans les régions où ils sont répandus, le bruit a même couru que ces petites choses frétillantes et multicolores allaient même « tuer la cuiller », ce qui semble excessif puisqu'ils sont déjà associés avec succès à des palettes tournantes et ondulantes. En se gardant de tout excès d'enthousiasme, il faut reconnaître que ces nouveaux leurres sont de premier ordre pour la capture des carnassiers, même s'ils ne représentent pas plus que les autres la panacée universelle.

Le plus souvent, ces leurres souples sont montés sur des hameçons à tête plombée. Ils donnent ainsi de très bons résultats parce que, nageant toujours, pointe en l'air, ils permettent de pêcher très lentement et au ras du fond sans accrocher. II faut cependant bien assortir la taille de l'hameçon à celle du leurre, la plupart des pêcheurs ayant tendance à utiliser des hameçons trop grands, qui confèrent à l'ensemble trop de raideur et l'empêchent de se tortiller de façon aussi attractive.

Pour les très grands modèles (dépassant 15 cm de longueur totale), il semble préférable d'utiliser une monture à deux hameçons ( Type Drachkovitch )- II faut aussi toujours veiller à ce que la pointe de l'hameçon ressorte toujours à l'intérieur de la courbe de la queue, contrairement à ce que font de nombreux pêcheurs qui pensent ainsi mieux dégager la pointe. Non seulement la position « pointe à l'intérieur » ne gêne absolument pas la pénétration de l'hameçon dans la gueule du poisson, mais elle favorise la stabilité de l'ensemble, alors que, lorsque la pointe de l'hameçon ressort à l'extérieur, le leurre à tendance à se coucher sur le flanc à la récupération. Cette position ne nuit pas à son pouvoir attractif, mais elle facilite les accroches sur le fond.

Pour bien exploiter la possibilité de ces leurres à travailler lentement, il faut éviter de choisir des hameçons trop lourdement plombés. En effet, la manoeuvre de l'ensemble qui s'apparente beaucoup plus à celle du poisson mort qu'à celle d'une cuiller tournante, doit toujours conserver une certaine « légèreté ».

Les poissons Morts

Un poisson mort, présenté comme il se doit, est un des meilleurs appâts à offrir aux carnassiers dont il constitue l'essentiel de la nourriture. Les brochets, les perches et les truites préfèrent chasser des proies vivantes et se pêchent avec des poissons morts auxquels le pêcheur communique l'apparence de la vie. Les sandres qui se nourrissent aussi bien de proies mortes et inertes, peuvent être capturés à l'aide de poissons morts « posés ». Les Britanniques pêchent également le brochet au « posé » mais je n'en ai jamais pris ni jamais vu prendre, en pêchant ainsi.
À défaut de poissons frais, des poissons congelés peuvent convenir mais tiennent moins bien sur les montures.
De nombreuses espèces constituent des appâts convenables, à condition que leur taille soit à la mesure de la gueule du prédateur recherché. Pour la perche ou la truite, choisir des poissonnets d'environ 5 cm, pour l'anguille ou le sandre, préférer des petits poissons de 7 à 8 cm, mais un vrai brochet ne reculera pas devant un poisson de 12 cm et un « mastard » dépassant 10 livres ne fera qu'une bouchée d'un gardon de 200 g. En pêchant l'anguille ou le sandre au « posé », il est possible d'employer des morceaux de poissons coupés à la bonne dimension, si on ne dispose pas d'assez petits poissons. Que des poissons-appâts fréquentant les mêmes eaux que les carnassiers recherchés soient plus à même d'assurer une capture, reste à démontrer, du moins en ce qui concerne le brochet et la truite, qui m'ont maintes fois prouvé qu'ils ne reculaient pas devant l'inconnu. Le sandre, lui, est beaucoup plus fantasque. Certains jours, il accepte n'importe quoi d'autres, il se met à refuser la plus affriolante des ablettes à partir du moment où elle a perdu quelques écailles. Cependant, il semble montrer une réelle prédilection pour la chair de l'anguille présentée en tronçons.
Malgré ces bizarreries, et sauf à vouloir se compliquer inutilement la vie, on peut penser qu'à condition de respecter une taille adéquate, n'importe quelle espèce y compris des poissons achetés chez le poissonnier, peut convenir en se souvenant toutefois que les espèces soumises à une taille réglementaire ne peuvent être employées en-dessous de cette taille.

Il existe un multitude de monture à poissons morts ( Gorge hook, Ariel, Duborgel, monture à disque, monture casquée, Drachovitch ), elle sont toutes équivalentes tant que le pêcheur sait les manier.

Les Poissons Nageurs

Bien qu'ils puissent, occasionnellement séduire un autre carnassier, les poissons nageurs sont avant tout des leurres à brochet. Les plus connus sont les rapalas. Ils existent en deux catégories, ceux qui, moins denses que l'eau flottent au repos et s'enfoncent à la traction, et ceux qui, plus lourds, pêchent comme les leurres traditionnels.

Les poissons flottants

En raison de leur faible densité, les poissons qui flottent se lancent assez mal, mais permettent d'explorer le dessous des arbres dont les branches pendent si bas qu'elles rendent un lancer impossible. On les laisse dériver jusqu'à l'endroit où l'on souhaite les voir plonger. Quelques-uns disposent d'une bavette réglable qui laisse la possibilité de faire varier l'angle de plongée. En général, plus la position de la bavette est horizontale, plus la plongée sera verticale et rapide.
Les poissons flottants sont à recommander pour la pêche dans les reculées d'étangs ou dans tous les endroits où poussent des herbiers, sous une faible épaisseur d'eau. Après avoir lancé le leurre, on le laisse remonter en surface et en modulant la vitesse de récupération, on peut choisir assez exactement la profondeur à laquelle il travaille. Ces endroits dans lesquels, en été, se postent souvent de beaux brochets tapis le dos au ras de l'herbier, ne peuvent être pêchés avec des leurres plombés qui accrochent à chaque lancer. De plus, en entrecoupant la récupération de temps d'arrêt, on fait remonter le poisson nageur vers la surface et ce semblant de fuite est propre à déclencher l'attaque d'un carnassier. Pour pêcher plus profond tout en
récupérant très lentement, on peut plomber à distance et en dérivation. De cette façon, le poisson plonge verticalement à la suite du lest mais lorsque celui-ci touche le fond, il se tient verticalement tête en bas, queue vers la surface. En récupérant doucement et irrégulièrement, le leurre plonge par accoups, imitant certains poissons comme la brème et le hotu qui se nourrissent sur le fond. En procédant ainsi, les accrochages sont très rares - ce qui est préférable étant donné le prix auquel sont vendus ces poissons - et si on a pris soin de fixer la plombée en dérivation sur un fil moins résistant que la ligne principale, la perteest limitée à la plombée.

Les poissons qui coulent

Les poissons nageurs plus denses que l'eau pêchent plus profond mais obligent à récupérer plus rapidement, canne haute,
si on ne veut pas tapisser le fond de l'eau de ces précieux accessoires. Il est possible de minimiser ce risque en démontant le,
ou les hameçons, qui sont fixés sur le ventre du poisson et qui ne servent pas à grand-chose, à moins que le leurre soit de taille très importante, et en remplaçant l'hameçon de queue par un hameçon double, pointes en l'air.

À la suite de l'ablation des hameçons ventraux, le leurre est parfois déséquilibré et se balance d'un flanc sur l'autre. Le déséquilibre, qui peut être une bonne chose en donnant au leurre une allure de poisson malade, peut être supprimé en fixant quelques petits plombs à la place des hameçons enlevés.

Les Nylons pour la pêche

À part les crinelles d'acier pour les avançons des lignes à brochet et les soies naturelles, ou synthétiques, pour le lancer de la mouche, le fil à pêche est à 99 % du crin synthétique monofilament, couramment appelé ' nylon'.

Les Qualités du Nylon

Les crins modernes sont très résistants pour leur diamètre et très réguliers, et je ne pense pas que nous soyons à la veille de découvertes plus performantes. Cependant, il existe entre marques et fabricants des différentes notables en ce qui concerne la souplesse, la tenue aux noeuds et la résistance à l'écrasement, c'est la raison pour laquelle il est toujours préférable de choisir son fil dans une marque réputée et, une fois qu'on a trouvé celui qui convient, ne plus en changer.
La principale qualité d'un bon crin est sa souplesse et son « absence de mémoire ». Un fil raide, qui demeure en spirale après avoir été dévidé de sa bobine est à rejeter au profit d'un autre qui au contraire s'étale bien droit. II doit aussi être élastique, c'est-à-dire qu'après s'être allongé sous une forte traction, il doit revenir à ses dimensions premières sous peine de perdre un peu de sa résistance à chaque traction successive.
En adoptant pour chaque type de pêche la même marque et le même diamètre de fil, on parvient à garder dans le poignet la sensation exacte du point de rupture, ce qui permet de pêcher le plus fin possible sans casser souvent.

Quel que soit le poisson pêché, on a toujours intérêt à être monté le plus fin possible. Pas tellement pour cause de discrétion - ce qui n'a pas toujours l'importance qu'on lui accorde - mais parce que les lancers sont plus aisés, tant en distance qu'en précision ; de plus, la ligne est moins soumise aux influences du vent, ou du courant, et enfin l'appât ou le leurre ont moins cette allure « bridée » dissuasive aux yeux des poissons possédant un peu d'expérience.

La résistance d'un fil est bien entendu fonction de son diamètre, mais aussi et surtout de son état. On a tendance à croire que les nylons sont imputrescibles, c'est à la fois vrai et faux. Si un crin synthétique ne pourrit pas comme une fibre naturelle, sa résistance est altérée par le vieillissement et l'exposition à la lumière. Aussi faut-il toujours employer pour la confection de ses lignes, ou le chargement de ses moulinets, des crins « frais » et les changer souvent, surtout en ce qui concerne les faibles diamètres. Un gros nylon, au-dessus de 24/100, ne devrait jamais faire plus de deux saisons, de 18 à 24/100, il doit être changé tous les ans ; plus fin, il convient de ne pas le garder en service plus de quelques mois. En regard des frais qu'entraîne la pratique de la pêche à la ligne, la dépense n'est pas bien grande et c'est finalement payer peu cher la tranquillité d'esprit nécessaire quand on tient une belle prise au bout de sa ligne.
L'écrasement aux noeuds qui se produit après une forte traction - gros poisson ou accrochage - ou l'abrasion au contact des anneaux de la canne, du pick-up, ou simplement du fond, peuvent diminuer la résistance d'une ligne en créant des points de faiblesse. II est donc recommandé de refaire les noeuds en supprimant quelques centimètres dès que ceux-ci ont été trop serrés, de procéder fréquemment à un examen attentif de l'état des anneaux et du galet de pick-up et de ne pas hésiter à sacrifier la partie terminale d"une ligne.

Les Fluorescents

On trouve dans le commerce des crins fluorescents à côté des classiques transparents. Ces crins, qui à diamètre égal, paraissent plus épais à cause de leur meilleure visibilité, sont recommandés pour toutes les pêches où la touche n'est pas indiquée par le mouvement d'un flotteur - pêche à rouler, au lancer, à la plombée ou à la mouche. Très visibles, ils permettent au pêcheur de s'apercevoir de la moindre « tirée » anormale et de déceler la touche. Cette visibilité ne semble pas gêner du tout le poisson qui s'empare aussi volontiers d'un appât, ou d'un leurre, présenté au bout d'un fil fluo qu'au bout d'un fil invisible.
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denis01
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MessageSujet: Re: Le matériel pour la pêche   Le matériel pour la pêche Icon_minitimeMer 22 Jan 2014 - 6:56

merci Raph
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alain 34
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MessageSujet: Re: Le matériel pour la pêche   Le matériel pour la pêche Icon_minitimeMer 22 Jan 2014 - 10:12

excellent raph sacré boulot
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