Je suis de retour de mon séjour dans le Diois avec des photos de paysage, de végétation, et bien sûr, de truites !
Mais avant toute chose, je passe un petit message aux drômois qui disent que l’Ardèche c’est paumé :
Chez nous au moins le téléphone passe et le GPS aussi. ^^
Je suis logé dans un gîte à côté d’une rivière, le Bez. Je suis allé tenter de faire quelque truite, mais très vite, je m’aperçois que c’est plus une rivière de baigneur que de pêcheur.
Voici le cadre qui m’entoure :
J’en ai seulement décroché une, ou peu être un chevesne.
Le premier ruisseau pêché est un petit ruisseau sauvage assez encombré.
Dès le premier joli poste, je manque une truite à la touche qui s’est piquée la seconde fois. Et en plus, elle est belle !
27,5 cm.
Elle fera le bonheur d’un autre pêcheur.
Un poste magnifique qui part sous la falaise, mais qui est malheureusement très difficile à pêcher.
Dans ce même ruisseau, j’en attrape une autre jolie de 24 cm.
Son repaire :
Elle aussi ravira un autre pêcheur.
Ce seront les seules prises, hormis les images que j’ai capturées.
Deuxième ruisseau.
C’est un cours d’eau de plus grande taille avec des eaux beaucoup plus froides.
On se les caille et les truites sont absolument inactives, j’en décroche juste une grosse et mon père en fait une jolie de 25 cm avec un "tébo". C’est un appât que je ne connaissais pas et qu’il faut que j’essaye.
Troisième ruisseau.
Je ne suis pas dans le Diois, mais dans le Vercors, dans un magnifique ruisseau.
Sauf que j’ai oublié ma canne à toc au gîte et que je dois pêcher aux leurres.
Mais il n’y a pas de vairon ni de petits poissons à manger et en plus, il y a beaucoup de branches.
Après tout, une truite, c’est une truite et ça a un instinct de prédateur donc elles devraient répondre au passage d’un leurre.
J’ai beaucoup de touches, mais c’est plutôt farouche; même s’il y a des truites absolument de partout, aucune ne se pique.
J’arrive sur une plate ou j’aperçois un dizaine de truites qui suivent, ça tape, ça tape, et ça continue de plus en plus franchement, je ferre, et c’est pendu !
Une jolie fario de 25 cm avec une robe particulière, disons que je n’ai pas l’habitude d’en voir des comme ça.
En contrepartie, toute les autres ont pris la fuite apeurées par les éclaboussures.
Je monte encore et atteint une digue comme celle-ci; il y en a des dizaines tout au long du ruisseau !
Et je capture une petite truite, la plus petite et la dernière.
Je n’aurais pas pris beaucoup de truites, mais le peu qui ont été prises sont de taille honorable dans l’ensemble.
Voici maintenant quelques photos prises tout au long du séjour et des ruisseaux.
Une petite langue-de-bœuf.
Une araignée.
Un papillon bien fatigué…
Ces petites bêtes noires et rouges qui vivent par centaines dans les champs.
Je t'ai vu !
Un pré bien fleuri !
Les Claps, un éboulement de la montagne ayant bouché la Drôme dans les années 1800.
Le Cirque d’Archianne.
On se quitte avec un blageon du Bez devant le coucher de soleil.
Bilan de ce séjour :
Les ruisseaux du Diois sont peu poissonneux et les truites assez rares, de ce fait, elles atteignent une taille très correcte.
Les ruisseaux du Vercors sont très peuplés en truites, mais à cause de la concurrence alimentaire, elles sont de taille plus modeste, malgré la jolie que j’ai attrapé.
Le nombre de truites prises est assez bas, mais au moins, j’aurais découvert des jolis ruisseaux sauvages très plaisants à pêcher et j’aurais vu de jolis paysages !