Enfin, les amis, nous y sommes ! Nous sommes le 11 mars 2017 et le jour que nous attendions tous avec impatience depuis six mois est enfin arrivé !
J’ai passé la nuit chez mon pote Léo, nous avons en tête de faire un ruisseau non loin de chez lui.
Réveil à 7h45, autant dire qu’on ne s’est pas pressés… En tout cas, le Léo a une belle vue depuis la fenêtre de sa chambre !
Nous sommes au bord de l’eau à 8h30 et à notre arrivée, nous n’apercevons pas l’ombre d’un pêcheur; tant mieux. Il ne fait pas froid, et l’eau n’est pas froide non plus. A mon avis, il y a moyen de tomber sur des poissons actifs. D’ailleurs, nos leurres sont suivis dès le début par des truitelles de l’année dernière.
Ce semblant d’activité se confirme rapidement ! Il ne m’a pas fallu plus d’une quinzaine de lancers pour prendre ma première truite de la saison. Que ça fait du bien de retrouver ces petits joyaux des ruisseaux d’Ardèche !
Encore bien maigre au sortir de l’hiver.
Celle-ci a succombé à un Tricoroll 55S animé lentement. Elle était postée à droite du courant en arrière-plan, contre le rocher.
Honnêtement, je ne m’attendais pas à prendre un poisson aussi vite !
Jusqu’à présent, nous étions sur le ruisseau principal. Nous bifurquons alors vers un affluent de celui-ci, qui est le cours d’eau que nous comptions pêcher car il est un peu plus encaissé et donc moins susceptible d’avoir déjà été pêché.
Après avoir parcouru une cinquantaine de mètres sur ce nouveau parcours, une truite suit mon Tricoroll jusque dans mes pieds. Au passage suivant, c’est pendu !
Une autre truite magnifique peut-être maillée.
Ça commence plutôt bien ! Léo ouvre même son compteur un peu plus loin !
Mais bon, c’eût été trop beau que la pêche continue ainsi. Pendant un très long moment nous ne sortons plus aucune truite et n’enregistrons que très peu de touches, malgré la beauté des lieux.
Alors nous décidons de faire une pause pour manger. Au menu, de la charcutaille: saucisson de pays et pâté maison !
Nous reprenons la pêche. Malheureusement, ce n’est pas vraiment mieux. Pourtant c’est très joli.
Ce n’est qu’après un long moment d’insistance que je tape enfin une truite à la Mepps n°2 !
Elle redonne un peu d’espoir celle là !
De l’espoir il nous en faut ! Vu que par la suite, ce ne sera guère mieux, même si encore une fois, le ruisseau est magnifique.
Un peu de grimpette pour franchir cette cascade.
Par contre, nous voyons souvent de petites truites s’échapper devant nous. C’est à peu près le seul signe encourageant.
Au bout d’un moment, je décide de descendre en taille et je passe d’une cuiller n°2 à une n°1. C’est assez paradoxal pour l’ouverture, mais on ne sait jamais. Et devinez quoi ! C’est le mi-mi, c’est le ra-ra, c’est le… (je vous laisse terminer ^^). Je fais deux truites coup sur coup dont une belle qui avoisine les 25cm. C’est un relativement gros poisson pour une partie autant en amont de ce ruisseau.
Une belle robe claire et zébrée.
Après quoi, le cours d’eau se rétrécit sérieusement. Il ressemble à présent à ça :
Mais nous continuons car nous savons qu’il y a des truites dedans. D’ailleurs, nous arrivons à une cascade qui se jette dans un gour profond. Léo en décroche une mais c’est tout.
Un peu plus loin, un nouveau trou d’eau dans lequel Léo concrétise enfin et où je décroche un poisson.
Extrêmement grasse !
Nous décidons de nous arrêter et de redescendre sur la rivière principale.
C’est ici que s’achève notre périple sur ce ruisseau.
Il faut compter presque un heure de marche pour arriver à destination.
Nous savons pertinemment que ce cours d’eau a été pêché pendant la journée, mais c’est possible que les postes se soient reposés et que les truites soient à nouveau réceptives. Et en effet, Léo en décroche une première, puis en prend une. Je suis son exemple pour réaliser un doublé.
La sienne, superbe avec ses gros points :
La mienne, plus petite et plus grasse :
Une autre...
Ce ruisseau aussi a de la gueule !
Je conclus la journée dans un trou d’eau hyper profond avec une belle noiraude d’environ 25cm qui m’a mis une sacrée sacoche.
Elle porte les stigmates du frai.
Nous nous arrêtons avec plusieurs kilomètres dans les jambes.
Une petite pause pour déguster ce qui reste de pâté.
La tartine de pâté façon Léo, avec plus de pâté que de pain… parfait !
Ainsi s’achève cette première journée d’ouverture. Nous avons fait au total 11 truites. 8 pour moi et 3 pour mon acolyte. C’est plutôt pas mal, surtout au lancer.
Voilà, j’espère que votre ouverture s’est déroulée aussi bien que la notre ! On se quitte avec des images de choses qui nous ont attirées l’œil, car quand on ne regarde que l’eau, on se prive de beaucoup de choses plaisantes ou insolites à voir, ce qui est dommage.
Je ne sais pas ce que c'est, mais c'est marrant !
1830... ça date !
Deux beaux bébés !
A la prochaine !