Cet après-midi, je suis parti découvrir avec mon ami débutant un ruisseau de par chez lui. Un cours d’eau comme je les aime : encaissé et délicat à pêcher. En ce qui concerne la technique, je ne me prends pas la tête, je pêche à la Mepps Aglia n°2 pour prospecter large et être efficace quoi qu’il arrive.
Dès notre arrivée, la rivière est très accueillante.
(désolé pour le moulinet qui gâche la photo...)
Une fois sous le pont, ça donne ça :
Et dès cet endroit, je loupe deux truites. On commence doucement, mais sûrement.
Comme je le disais, ce ruisseau est encaissé et par conséquent, la végétation abonde. Il y a des branches de partout et le copain, il galère sévère ! Il faut dire que c’est difficile de débuter dans des endroits pareils.
Je loupe une petite fario à ce superbe spot qui nous en met plein les yeux…
J’en loupe une belle ici aussi, environ 25-28cm sur une chandelle à cause d’une saloperie de branche qui m’a empêcher de ferrer convenablement.
Pour la faire courte, ce ne sont pas moins de 6 truites parmi lesquelles une seule n’était certainement pas maillée que je décroche. De quoi devenir dingue !
Malgré ce manque de réussite, le ruisseau reste plaisant à pêcher et les bons spots se succèdent.
Jusqu’au moment où je me fais salement intercepter par une truite sur son poste de chasse. C’est une belle en plus, 25 cm pour cette grassouillette. Un ami m’a dit que cette rivière était pleine de « mémères bien grasses », je vois ce qu’il veut dire maintenant.
Je ne m’attendais pas à voir ce type de robe grise avec peu de points ici, mais pourquoi pas, ça change un peu.
(encore un bel endroit !)
Plus loin encore, nous arrivons à une grande digue sous laquelle se profile un superbe gour. Au bout de quelques lancers, je prends un violent placard, suivi d’un combat qui m’a fait penser à une 35+. Malheureusement, c’est plus petit, mais il n’y a pas de quoi se plaindre avec ce joli fish de 27cm environ.
Après cette digue, le néant. J’y était déjà venu l’an dernier en étant persuadé que j’étais sur un autre ruisseau et c’était pareil : aucun poisson aperçu. Seules âmes qui vivent, des grenouilles vertes.
Un après-midi de découverte se termine. A son terme, j’ai pu découvrir un nouveau joyau de l’Ardèche et une nouvelle preuve de sa richesse halieutique. Bien-sûr, d’autres perspectives s’ouvrent et il est certain que j’essaierai de découvrir plus en profondeur ce que recèle ce petit paradis.