Il a fait un temps radieux toute la semaine et maintenant que le week-end daigne enfin pointer le bout de son nez, il se met à faire un temps pourri. Un vrai poisson d’avril !
Si ce jour est celui des blagues celle des deux pêcheurs qui voulaient aller pêcher mais qui se sont faits rembarrer par la pluie n’est vraiment pas drôle… En effet, nous avions l’intention avec un pote d’aller pêcher une journée sur un joli ruisseau à truites. Nous avons annulé notre pêche, mais je ne me suis pas avoué vaincu ! Je pars donc à nouveau pour la petite rivière de sous chez moi qui, malgré la pluie a gardé son niveau et est très claire. Le constat est simple : les truites sont en pleine activité ! Dès le premier lancer au D-Contact 50, j’en fais une. J’en attrape encore 3 dans les 6 lancers suivants et j’ai la quasi certitude que je vais faire une flopée de poissons de 20cm.
Effectivement, je ne m’y suis pas trompé. Je capturerais en tout et pour tout 12 truites en 2h dont pas une seule de maille, à part peut-être celle-ci, prise au Tricoroll 47 HW en coloris LMDLT. Illex a équipé ce coloris d’hameçons simples sans ardillons, ce qui est une plutôt bonne idée bien que je n’aie pas encore adopté ce type d’armement, préférant les triples sans ardillons.
Retour au D-Contact et encore des quiolles en veux-tu, en voilà…
Et bien sûr, quand je tape une belle, il faut que je la loupe au ferrage… Enfin, ce sera tout pour cette matinée.
L’après-midi, nous décidons avec le copain de partir là où nous avions convenu de pêcher. Nous découvrons une nouvelle portion très sauvage et un peu de marche s’impose pour accéder au ruisseau. Le voici à notre arrivée :
Nous pouvons voir qu’il a plus plu en amont de ce ruisseau car l’eau est très piquée, ce qui ne peut constituer qu’un avantage car les truites nous voient arriver moins facilement.
D’ailleurs, je manque une première truite au D-Contact. Puis, pour pêcher une zone profonde, je passe au Ripple shad (coloris blanc nacré). Là où je me trouve, je surplombe le coup à pêcher et je pêche presque en verticale en insistant sous un bloc de rocher. La touche ne se fait pas attendre, elle est subtile mais présente, alors je ferre. Je tiens une belle truite d’environ 30cm durant une bonne seconde avant de la décrocher. Un coup dur… d’autant plus que quelques mètres plus loin, j’en loupe une autre de 25+ avec le même leurre. Je suis sur le point de craquer actuellement car des truites pareilles sont de gros poissons pour le ruisseau et elles sont assez rares.
Un peu plus tard, c’est mon acolyte qui ouvre enfin le compteur avec cette superbe fario de 25,5cm bien grasse !
Il ne tarde pas à en faire une autre, et même encore deux par la même occasion. Ce qui porte son total à 4 alors que moi, je ne fais que décrocher.
Mes nerfs lâchent quand j’en loupe une autre dans les 28cm qui a tapé 5 fois avant de prendre. Je ne sais même plus comment réagir…
Dans tous les cas, il m’est impensable de faire un capot ici dans des conditions pourtant très bonnes. Ce n’est qu’après avoir longtemps persévéré que j’en attrape enfin une minuscule.
Suivie d’une autre.
Et même d’une troisième si petite que je ne prendrais pas la peine de la photographier.
Je parviens même à égaliser mon pote avec une petite noiraude qui m’a glissée des mains.
Pour finir la session sur une note positive, j’en sors enfin une maillée. Une vraie merveille de 24cm.
Sur le dernier poste pêché, je me fais couper la queue de mon Ripple. La responsable de cette agression ne se montrera pas.
C’est ainsi que s’achève cette journée riche en poissons mais qui n’en demeure pas moins extrêmement frustrante. J’ai loupé toutes les truites qu’il ne fallait pas louper, à savoir, à peu près 6. Mon partenaire quant à lui conserve un bon ratio avec 5 touches et 4 fario sorties.
Bref, je l’ai en travers de la gorge, mais c’est mieux que si c’était pire…