Je suis (encore) sur l’Ardèche, du bord cette fois, à la recherche des perches, chevesnes et barbeaux (encore). Avec moi, mon petit frère et mon cousin de Marseille.
Je commence avec le Chubby 38 (encore) et fais un premier chub d’environ 30cm.
J’arrive sur mon spot à barb’ et laisse le Chubby car il y a peu d’eau et je tape à ma surprise un petit spécimen, suivi d’une perche. Un quart d’heure de pêche et le grand chelem est déjà accompli.
Après un peu de temps passé sur le spot, nous localisons un banc de barbeau. Mon cousin en ferre un joli, mais malheureusement, il est pris par la nageoire dorsale et se décrochera alors que je l’avais en main, pas de photo, mais c’est son premier barbeau et son plus gros poisson estimé à 55cm.
C’est ensuite au tour de mon frère d’en louper un. Après quoi, j’en repère un gros en tête de courant. Je passe sur un crankbait (Gomoku Crank) pour racler le fond à contrecourant. La touche ne se fait pas attendre, c’est pendu au premier passage. Je me dépêche de passer en aval du poisson pour ne pas qu’il prenne le courant et pour faciliter sa mise au sec afin de ne pas éterniser le combat. En effet, il n’en a pas l’air à première vue, mais le barbeau est un poisson fragile.
En tout cas, c’est un véritable tracteur, toujours un régal d’en tenir un ! Pas étonnant que certains le surnomment le « bonefish d’eau douce » !
Je parviens à le saisir derrière la tête et après un petit shooting photo, et une mesure, il repart dans l’Ardèche en bonne et due forme. Une sublime torpille dorée de 65cm; à un centimètre près j’égalais mon record.
Je vous l’ai déjà dit que j’adore les barbeaux ?
Ciao !
C’est le dernier poisson ici. Nous descendons à une cinquantaine de mètres de là où je sais qu’il y a des perches, et c’est là que l’on se rend compte qu’avoir une bonne connaissance de ses spots, ça paye ! Effectivement, elles y sont. Le cousin en fait une et moi plusieurs, toutes calibrées.
Puis la fête prend fin, nous partons sur un spot plus en aval. Nous croisons la route d’un bébé couleuvre à collier.
Nous faisons également pas mal de petits chevesnes. Puis nous nous rendons à l’endroit où je voulais finir, un courant à barbeau. Après quelques lancers au crank, toujours en bottom tapping, j’ai l’impression de ramener une branche et tout d’un coup, ça s’énerve. A ce moment là, je suis prêt à mettre ma main au feu que je tiens un petit barbeau d’une cinquantaine de centimètres. Mais après quelques secondes, je sens dans la canne de violents coups de tête bien secs, caractéristiques d’un autre poisson: le chevesne. Et en effet, c’est un gros chub qui s’agite au bout de ma ligne ! Il accuse 50cm tout rond. Je ne bats toujours pas mon record, mais l’égale pour la deuxième fois… à croire que leur croissance s’arrête à 50cm.
En tout cas, ce fut un drôle de combat pour ce poisson qui d’accoutumée place une très grosse touche et des départs énergiques après le ferrage.
J’ai vraisemblablement trouvé une nouvelle référence en matière de crankbait : Le Gomoku Crank.
Un très bon bilan pour cette session avec à la fois du gros poisson et de la quantité. Ça, j’aime !