Après cet été calamiteux niveau pêche, j'espère un peu avoir du poisson en jouant à domicile, même si les niveaux sont ici aussi assez bas.
Je décide d'attaquer par le haut de bief, qui généralement s'avère plus fructueux en été, même s'il commence à faire un peu plus frai. Visiblement, la stratégie n'est pas payante! Je ne trouve pas de blanc, si ce n'est quelques petits de 1 ou 2 étés (après ce qu'on a eu comme cormorans cet hiver, c'est limite un peu normal, faut que je me fasse une raison).
Je tente un peu en zones calmes, mais après réflexions, je pense que je n'ai pas tout exploré le potentiel à vouloir chercher les carnassiers trop profonds, là où je voyais les échos au sondeur. En effet, souvent, on tend à oublier qu'avec le peu de profondeur, s'il n'y a pas d'échos, c'est que le poisson se pousse de le trajectoire du bateau, et donc, ça ne veux pas signaler l'absence d'activité....
Je continue la prospection en milieu de bief, réalisant aussi que je ne suis pas le premier à être passé... le bonheur de pratiquer des zones surpêchées! (heureusement que le no-kill est de plus en plus pratiqué...). Je change régulièrement de leurre. Sur du vert, il me semble avoir la première tape, mais j'ai un doute. J'insiste, rien, et comme pour les autres couleurs, je tente un modèle plus long avec du 16cm. La première tape ne se fait pas attendre. Là je commence vraiment à avoir espoir... Mais par lassitude, pensant à une branche plus qu'à un bec... je ne ferre pas. Quelques dizaines de mètres plus loin, re-touche, cette fois sanctionnée par un ferrage. Je fais monter un petit broc de 60-65cm sur le bateau.
Par moments je suis suivi par des perches parfois plus petites que le leurre, mais très rarement plus grosses, cela dit, jamais des monstres. Je ne me donne même pas la peine d'y insister.
En chemin, j'aperçois deux chevesnes en surface. Ils sont parallèles l'un à l'autre sous une branche. Je lance à proximité, les deux se précipite, et celui qui mord dès l'impact, avant même que je ne ramène, part directement comme une fusée vers l'aval. Alors que je le combat à une quinzaine de mètres de son poste, le premier, imperturbable est à nouveau dans la première position. Je monte, le premier... et puis rebelote pour le second
J'en croise ensuite un autre...
Je continue à prospecter au bec... et j'ai à nouveau une touche. Queue coupée nette. Impossible de refaire mordre le poisson alors qu'il n'a pas été piqué. Je continue donc ma route. J'ai rapidement et malheureusement ma dernière touche de broc de ma journée. Un petit de 50 qui vient gober mon leurre à la descente à 20cm du bord....
Pour finir, je décide quand même d'embêter les perchette quand je tonbe sur un banc plus conséquent ...