10 mars 2018, c’est l’ouverture de la truite ! Ça tombe bien parce qu’on commençait presque à s’ennuyer…
Je suis au même endroit que l’année dernière avec le même bonhomme. Il est 8h15, il tombe une pluie fine qui mouille bien et qui perdurera toute la journée. L’eau est haute, mais pas spécialement froide (moins que ce à quoi je m’attendais) sans doute grâce à la pluie. Nous savons pertinemment que nous n’allons pas avoir beaucoup de touches, de tels niveaux un jour d’ouverture, c’est rarement bon. Le seul avantage malgré tout c’est que les truites seront plus concentrées dans les rares zones de calme.
Nous nous attardons sur ce type de postes, moi au D-Incite 53 de chez Smith et mon pote à la Mepps Aglia n°2 (la base). Nous pêchons plutôt bien mais rien ne daigne se manifester. Rien, jusqu’à ce que je monte en taille avec un D-Contact 63. C’est rare que je pêche aussi gros sur des ruisseau de trois mètres de large, mais s’il faut passer par là pour voir un peu d’action…
Justement, après une heure à ratisser tout ce que je pouvais ratisser (oui, j’ai confiance en ce que je fais), je tape enfin la première fario de la saison ! Minuscule, mais c’est la première et elle a toujours une saveur particulière surtout quand les conditions ne sont pas en notre faveur.
Soit dit en passant, j’inaugure aussi ma nouvelle Yakutsu Amazone 1-7g qui m’accompagnera pour les prochaines saisons à la truite.
Quelques minutes plus tard, je manque un poisson dans mes pieds et mon acolyte ouvre son compteur.
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Une courte période de « frénésie » qui sera la seule de la journée… Même s’il y a quelques beaux postes, c’est très dur.
(buée sur l'objectif)
Nous nous arrêtons sous un pont pour manger, complètement trempés. Notre refuge est précaire et surtout pas étanche… il pleut presque plus dessous que dehors. En plus c’est étroit et nous avons les pieds dans l’eau. Mais bon, le traditionnel pâté nous fera vite oublier ces déboires…
Nous reprenons la pêche bien repus et décidés à en découdre mais encore une fois, que c’est difficile !
Une heure plus tard, mon camarade en ferre une sur une fin de courant. Elle fait plaisir celle-là !
Et ce n’est que bien plus tard que j’en sors une autre petite non moins méritée.
Pour terminer la session sur une bonne note, mon pote capture une maillée ! Un très beau poisson pour cet endroit autant en amont.
Après quoi, rien n’y fera même sur les plus jolis postes…
C’est donc au pied de cette cascade que nous mettons un terme à cette première pêche de la saison.
En rentrant chez moi, je décide de mettre quelques coups au toc dans ma rivière qui n’a pas été épargnée par les hausses de débit.
J’ai ainsi pu enregistrer beaucoup de touches mais seulement une seule petite de sortie. Elles sont très tatillonnes et coupent en général tout les parties du ver qui dépassent de l’hameçon… c’est à rendre fou.
Je suis accompagné par mon frère qui lui, en fait une maillée.
La journée s’achève sur ce.
Le lendemain, les rivières ont encore monté car il a plus toute la nuit. Autrement dit, ça va être encore plus galère que la veille. Aujourd’hui je ne me pose aucune question, ce sera pêche au toc. De bon matin, direction un joli ruisseau à deux pas de chez moi avec mon frère.
Comme vous pouvez le constater, ça dépote.
Mais il y a quand même quelques zones exploitables sur lesquelles nous passons au moins un quart d’heure en chargeant la plombée comme une mule. Malgré tout, ça paye, il y a quelques truites dehors.
Ici, le cadre est très plaisant. Rien que pour ça, ça vaut le coup de venir.
C’est ici que notre petite matinée se termine. Finalement je ne m’attendais pas à mieux, j’ai fait ce que j’avais à faire.
Et sur le chemin du retour, une petite surprise…
L’après-midi, c’est sur le ruisseau voisin que je tente ma chance avec un autre ami. Ce cours d’eau est moins torrentueux que le précédent, ce qui facilite la pêche.
Là encore, beaucoup de touches peu franches et quelques petites de sorties.
Une un poil plus grosse après avoir décroché un poisson largement maillé.
Au final, une violente averse aura raison de nous.
Si on effectue un bilan de ce week-end d’ouverture, c’est plutôt positif (même si j’ai eu l’air de me plaindre tout le long du post...). Malgré des conditions difficiles, j’ai pu voir pas mal de truites et des eaux pas si froides que prévu. De plus, même si des crues comme celles qui sont en cours en ce moment ne sont que peu propices à la pêche, elle n’en demeurent pas moins bénéfiques pour les rivières car ces dernières seront moins impactées quand la végétation reprendra et pompera de grosses quantités d’eau. Même si le mois de mars risque d’être compliqué, je suis assez optimiste pour la suite.