La biodiversité est-elle réellement en danger?

Sur 41 000 espèces animales et végétales (parmi 3,9 millions recensées) qu’étudie l’Union internationale pour la conservation de la nature, 16 000 sont menacées d’extinction, estime–t-elle.

Une espèce d'animal ou de plante disparaît actuellement de la planète toutes les vingt minutes, principalement à cause des activités humaines. Un rythme ahurissant ! 100 fois plus rapide qu’avant la fin du XVIIIème siècle. Les zones vierges se raréfient et ne représenteraient plus que 17% de la surface du globe. Les conséquences d’un tel phénomène ? Très lourdes et inquiétantes : la faune et la flore encore plus vulnérables, l’équilibre de notre écosystème mis en péril et la recherche dans de nombreux domaines compromise (la moitié de nos médicaments proviennent de substances naturelles).
Voici quelques illustrations :

- La déforestation et le braconnage ont eu des effets dévastateurs, notamment sur les chimpanzés africains. Ils ne seraient aujourd’hui plus que 100 000 dans toute l’Afrique, contre 1 million en 1960.

- Autre fléau, le trafic d’animaux sauvages. Malgré les protections officielles, le commerce illégal d’animaux sauvages avoisinerait aujourd’hui un chiffre d’affaires de 5 milliards de dollars par an (selon l’ONG Wildlife), et la demande ne cesse d’augmenter, que ce soit peaux de crocodiles, défenses d’éléphants, crinière de lions, ailerons de requins et la liste est longue… Les conséquences sont terribles, le nombre des éléphants d’Afrique est tombé de 10 millions à 500 000, celui des antilopes du Tibet de 1 million à 75 000.

- Le réchauffement climatique menace entre autres les 25 000 ours polaires de l’Arctique. Entre braconnage et réchauffement climatique, ce sont 6 espèces d’ours sur 8 qui risquent de disparaître.

Sans oublier les poissons : à cause de la surpêche, les réserves s’épuisent et un tiers des espèces est en danger. Les réserves de cabillauds ont diminué de 97% en cinquante ans ! Les prises annuelles de thon rouge avoisinent les 60 000 tonnes soit le double des quotas imposés en Europe. Afin d’empêcher le dépeuplement des océans, il y aurait une solution selon les experts du monde entier réunis en Afrique du Sud en 2003 : il faudrait préserver 20 à 30% de la superficie des océans d’ici à 2012 pour permettre aux espèces décimées de se reconstituer. Mais, mauvaise nouvelle, les zones interdites de pêche ne couvrent pour l’instant que 2% des océans...

Sommes-nous devenus les pilleurs de notre planète ? Pourtant cette destruction très rapide nous fait perdre une partie de notre sécurité environnementale. Nous semblons ne pas prendre conscience que la biodiversité fournit des services vitaux à l’humanité tels que nettoyer l’eau, stabiliser l’atmosphère, créer des sols fertiles, fournir de nouveaux remèdes, etc.

Il y a quelque temps, l’IFAT (la Fédération Internationale du Commerce Equitable) lançait un slogan intéressant sur son site Internet. Il illustre très bien notre manque de discernement pour toutes les choses qui se rapportent à la nature : sur un visage humain, était peinte la carte du monde, avec cette phrase « Prenez soin de moi, car je suis vous ». Révélateur, non ?



sources : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1883_biodiversite_danger.php

quelle gachis !!!!!!

M'enfin, le commerce équitable fait sa pub, il ne faut pas prendre à la lettre ce qu'ils disent... qu'est ce que c'est que le commerce équitable? Celui d'acheter à un tarif plus élevé des productions dans des pays pauvres, et faire augmenter les cours des denrées sur les marchés locaux au point que les consommateurs de ces pays qui peinent déjà a vire voient leur pouvoir d'achat diminuer encore? C'est équitable pour qui? N'est ce pas le slogan pour mieux vendre et n'enrichir que le commercial?

Pour la baisse de biodiversité, à l'heure actuelle, on ne peut que la ralentir. Toutes les mesures suggérées sont bien incapables de stopper cette érosion, au mieux elles peuvent la ralentir. Aucun n'a le courage d'avouer que le vrai problème est l'importance de notre population qu'il faut absolument réduire!!! Actuellement, on est obligé de passer par l'agriculture intensive pour couvrir nos besoins, chaque année on perd des surface de terres cultivables (hausse de salinité des sols dans certains pays méditerranéens ou tropicaux liée à l'irrigation par exemple), mais il faut toujours produire plus pour nourrir plus de monde. La terre n'est qu'une petite bille, elle n'est pas extensible... Mais dire la vérité n'entre pas dans les critères des idéologies escrologiques! Et personne ne rale donc sur le fait que tous les schémas économiques mondiaux soient basés sur l'augmentation démographique...

c'est sur que personne ne risque d'avouer une chose pareil !!

faudra bien, car des pays comme les notre avec notre densité de population, des surfaces agricoles déjà presque cultivées à max et sans ressource énergétique... on sera les premiers sous développés quand cette crise viendra! J'espère que je ne vivrai pas ça, que je sois mort avant ou que des mesures soient prises!

quand je vois le nombres d'espèces menacées d'extinction sa fait peur !! moi aussi j'aimerais pas le vivre !!

c'est la famine et le froid en hiver qui me fait le plus peur.... Quand on voit la déforestation à madagascar quand ils n'ont pas d'hiver... juste pour le bois de cuisson...