Voila, enfin après 5 jours de vent à déplumer un indien, il est enfin prévu un retour à la normale à partir de mercredi. Le mardi soir je prépare un pique-nique pour 2 jours. Je charge la voiture, (l’inconvénient de la pêche au coup c'est le matos...), tente, duvet...
Mercredi matin, 9h, derniers préparatifs et c'est parti direction Marquixanes, un post que j'avais pratiqué il y a 3 ans et qui lors de ma dernière visite j'avais trouvé barrière close, mais j'ai appris par un pêcheur qu'il n'y a plus de barrière...
Madame m'a confié la mission importante de déposer un chrono à la poste et des courriers dans une administration, je râle car cela va me retarder d'autant qu'il faut que passe à D4 prendre ma commande d'asticots et pinkies, mais bon 2 jours 2 pêche ça se négocie.....
J'arrive sur le poste à 11h30, le site n'a pas changé, je m'installe, prépare l'amorce( de la 4X4 de chez D4 avec de la terre de taupinière, et du chenevis moulu ébouillanté), casters, asticots, et maïs), le temps qu'elle repose je repère le fond, en pente douce devant moi, j'ai 2m50 au bout de ma 11 m; avec une petite remontée sur la droite, avec un léger courant remontant.
Le poste installé
Seul bémol au post, les moustiques, et je n'ai pas d'anti-moustiques,
je ne cesserai de me claquer les mollets et les bras tout au long de la journée. (note pour lus tard: ne jamais partir sans anti-moustique
)
Je décide de commencer fin, flotteur 0.40g, BDL 8/100, H 20 avec un pinkie, mon premier poisson sera une mini perche qui s'est accroché au passage.. Grrr sale bête, et je m'aperçoit que ce sera mon calvaire de ce début de pêche... Deuxième tentative, ok la ligne est sur le coup, la première touche ne se fait pas attendre, un gardon n'a pu résister à cet appât. Cela présage de bonnes augures pour la suite.
Allez c'est parti, j'amorce 3 grosses boules, le festin commence, touche systématique dés la présentation de la ligne, mais pas mal de décroché, peu importe l’appât, pinkie, asticot, pâte, les gros commencent à arriver, je décide de monter un peu plus gros, le poisson étant mordeur..
Je met donc une 0.5 g, BDL 10/100 et H 18, avec un grain de maïs, paf cela ne tarde pas, les poissons de 500 g rappelle l'utilité et l'importance d'une épuisette..
La partie est tellement riche que j'en oublie de manger, surtout qu'un départ à emporté ma ligne entière (cassé au niveau de l'attache du scion
), mais cette épisode à son importance pour plus tard.. je remet une ligne et je remarque un espacement des touches.., je profite de cette accalmie pour me préparer une collation. Pas le temps d'avaler mon sandwiche de jambon de montagne. Le bouchon part violemment, qu'est ce que c'est que ce truc, je ne reconnais pas ce type de départ (aucune touche préalable. Je prend la canne, l'élastique se tend sur 1m50 et la ligne bouge dans tous les sens, qu'est ce que c'est que ce truc, ce n'est pas une carpe car cela se tendrait plus, et ne serait pas aussi vif, je commence à déboiter tranquillement en faisant attention à la tension de la ligne, c'est là que je vais tester ma nouvelle canne une Bankstiff 100 Caperlan elle est un peu lourde, mais bon en rapport qualité prix elle à l'air pas mal, mais surtout elle est dans mon budget... J'aperçois enfin la mon combattant, une truite de 800 g remplira mon escarcelle...
J'ai remarqué 3 ou 4 voiture qui sont allés au bout du chemin, que vont-il faire il n'y a qu’une petite clairière boueuse pleine de déchets (vestige de la pollution de l'eau) qui doit être recouverte d'eau en hiver. Une voiture avec un couple est passé est allé au bout d'un autre chemin en montant (qui lui aussi ne mene qu'a une clairière) mais eux je ne me pose pas la question de se qu'ils sont allés faire (y'a pas de mal a se faire du bien)..
Étant donné que madame truite semble s'inviter au festin, je lance une ligne avec un buldo et une teigne.. frein desserré et grelot en guise d'avertisseur. J'en profite préparer mon bivouac, car le temps passe vite quand la pêche est bonne. Allez hop j'installe la tente, celle qui se déplie en 30 s et qui soit disant se replie aussi facilement (ça c'est moins sur..). Je fais un peu de bois, je vais me servir d'un foyer déja présent sur le site..
La ligne truite n'a rien donnée, un petite bière, et je remet la grande canne au boulot. Le poisson est toujours présent jusqu'à 7 heures, je ferai même encore une truite de 600 g. La plus aucune touche, je ne comprends pas, poisson gavé ? non car je n'ai pratiquement pas eu besoin d'amorcer et il me reste la moitié de ce qu j'avais préparé (1 kg d'amorce sèche), changement de profondeur, j'ai reprospecté toute les profondeurs, peut être M Brochet qui est passé par là. Je décide donc d'envoyer au loin une ligne avec 2 bouillettes, j'amorce à la fronde, quelques bouillettes. Cela me permet de reposer un peu mon bras qui à bien travailler avec la grande canne. Je profite de l'attente pour ranger un peu, une bière, un clope, et j'apprécie le calme, le bruit de l'eau, et le chant des oiseaux, c'est aussi pour cela que l'on pêche... Cette sérénité est interrompu par un bruit de clochettes. C'est parti le fil part sans modération, je me saisi de la canne, et commence à mouliner, houla c'est du lourd. Elle se défend bien, je reste concentré sur la tension de la ligne tout en essayant de tuer les moustiques qui ont décider de profiter de ce moment pour lancer un assaut des plus vif, c'est par 3 ou 4 qu'ils ***** le sang de met mollets.. Le combat durera une dizaine de minute, et la belle sera de belle taille, n'ayant pas de quoi pser, je pense qu'elle faisait dans les 5 Kg.
Chose étrange, vous vous souvenez la ligne qui avait cassé ? Et bien Mme carpe me l'a ramené. J'ai retrouvé le flotteur et une partie des plombs accrochés à l'hameçon..
Dans la gueule, le flotteur jaune que j'avais perdu...
Bon je sais la photo est floue, mais c'est pas facile de faire un selphy avec une carpe dans les bras.
La carpe remise à l'eau, je relance la ligne,. 21 h j'allume un petit feu, je m'aperçois que je n'ai apporté aucun moyen de m'éclairer,
, un leger tintement surgit mais la ligne ne part pas. Je ne m'en préoccupe pas et mange mes ravioli en boite, plat favori des campeurs. Dégueulassement bon.
Allez la nuit tombe vraiment, ramener la ligne. Mais !! c'est qu'elle résiste, le bruit des grelots n'était pas un coup de vent, elle semble plus petite, je l'a ramènerai plus facilement, mais elle se décrochera juste avant mon épuisette..
Tant pis ce fut quand même un plaisir.. Un morceau de fromage, une bonne pêche bien juteuse, une clope j’éteins le feu, et rejoins ma tente à l'abri des moustiques, le temps de lire un peu la revue 1max2pêche (mais comment fait-il pour lire si il n'a pas de lampe? eh bien vive les revues électroniques qui se lisent sur smartphone..), Je mettrai un peu de temps à m'endormir, car même si on est un peu habitué, la nuit et la solitude en pleine nature sont toujours un peu angoissante, mais la journée fut riche et la fatigue prendra vite le dessus.
Je me réveille à 5h30, il ne fait pas encore assez jour, je rallume un petit feu pour me faire chauffer de l'eau pour du café. Enfin du soluble, aussi dégelasse que les raviolis, mas bon on a pas fait mieux pour le camping..
On commence à y voir, je me passe un petit coup d'eau sommaire sur le visage, question toilette, on verra ce soir.
Je remet la grande canne en place, 3 boules d'amorces, le poisson ne se fait pas attendre, jusqu'à 9 heures. Je profite de cet arrêt des touches pour aller au village acheter de l'anti-moustique. Je n'en peu ^plus, en plus j'ai l'impression qu'ils sont plus agressifs et nombreux qu'hier, à croire qu'ils ont appelé des copains.
9h20 ça y'est je suis paré, le produit a l'air efficace, plus aucun moustique ne viendra sur moi.
Je me remet en place mais plus rien, je ne comprendrai pas pourquoi.. Je décide de prospecter un peu à la cuiller, rien non plus.
Je décide de changer de post, un peu plus bas j'ai repéré un coin plus large, et avec plus de fond. Je met la grande canne en place 3m50, j’utiliserai donc le 4eme tube de la canne. Je met également en place ma canne carpe avec les bouillettes, et un peu plus bas pas loin de souche une ligne avec un vif. Je me reconcentre sur ma grande cane, amorçage, changement de ligne en 8/100 et H 22, rien toute les profondeurs rien.
Un pécheur est arrivé dans la matinée, lui non plus n'aura aucune touche, le poisson boude, comme quoi en matière de pêche, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas..
Midi, je me prépare un bon sandwiche, que je mangerai en attendant désespérément une touche.
Vers 13 h, enfin une touche, une belle même mais je casserai dessus .
Envahi par la déception de cette matinée, je n'aurai pas l'envie de raccroché une ligne. je décide donc de plier et de rejoindre avec regret la sauvagerie urbaine.
Regret minime par rapport à cette partie de pêche qui somme toute à été bonne, avec quand même un bon résultat, sachant que jusqu'à présent les partie que j'avais effectuée n'avaitent pas été trés fructueuses.
Une bonne douche, le plaisir de rentré et de retrouver sa famille, de raconter les exploits à ma fille qui me prend pour un super-heros, fait aussi plaisir.
Aujourd'hui, j'en profite pour vous faire partager ces 2 jours, en espérant vous avoir donné envie, et c'est avec impatience que j'attends la possibilité de recommencer.
Une partie de la récolte, avant la remise à l'eau, je n'avais pas de batterie pour prendre la photo finish..
Les truites seront les seuls poissons prélevés et mangés...