Me voilà au bord du lac Chambon dans le département du Puy-de-Dôme. Ce lac peu profond (4m maxi) est localement réputé pour abriter de très gros brochets, et ce n’est pas le patron de l’hôtel dans lequel je me trouve qui dirait le contraire. En effet, son record personnel est de 1m32 (photos à l’appui) et il en a pris nombre d’autres de plus du mètre.
Mais pour le moment, un tour d’horizon à la perche s’impose. Je pars donc pour un coup du soir. Je fais quelques poissons avec de petits minnows et jerkbaits, mais c’est petit.
Au bout d’un moment, je prends un touche plus lourde et ferre en pesant tenir une grosse perche… il n’en est rien, c’est un petit sandre… au Ryuki… dans 60cm d’eau. Pourquoi pas, en tout cas, je suis content de cette surprise !
Le lendemain, je suis à nouveau au bord du lac à la recherche des perches. C’est à l’arrivée d’un ruisseau que je tente ma chance. J’y aperçois d’ailleurs un banc d’une dizaine d’énormes chevesnes dont la taille variait d’environ 50 à plus de 60cm. Mais ils sont absolument impossibles à prendre.
Les perches, quant à elles sont un peu plus réceptives, mais ça reste petit.
J’essaye alors en texan dans un arbre mort, en équilibre précaire sur le tronc. Il y a du monde là dessous !
Mais toujours rien de bien intéressant. Je tente donc de prendre du brochet, mais rien n’y fera de tout le séjour, je ne prendrai pas une seule tape, même le lendemain sur le lac d’Aydat, où j’ai en revanche fait une jolie pêche de perchettes sur du petit leurre souple en linéaire.
Pourtant c’est sûr qu’il y en a, regardez moi ce spot !
Et regardez aussi cette perche qui s’est faite bouffer.
Bon, les carnas, c’est marrant, mais un peu chiant à la longue. Le jour suivant je suis bien décidé à aller voir ce que vaut le 63 en terme de truites. Je me rends donc sur un parcours no-kill (mouche et toc).
Je voulais des truites, j’ai été servi ! J’en ai pris énormément, mais quasiment que des petites. La plus grosse, la voici :
Puis mon frère prend sa petite sœur.
Ci-joint, un aperçu de la multitude de truites prises lors de cette session. De jolis poissons sauvages, c’est plaisant.
Je clôture avec un truite correcte.
Le soir-même, je me rends sur un torrent en aval du lac Chambon histoire de faire quelques farios supplémentaires. Mais malheureusement, je me contenterai d’attraper le repas…
Pourtant c’est joli…
Et ce n’est pas tout ! Je capture également un joli chevesne de plus de 30cm (qui m’a glissé des mains, du coup, pas de photo !) ! C’est à peu près le dernier poisson que je m’attendais à prendre ici. Je n’ai pas d’explication à donner quant à l’absence de « vrais » poissons sur ce secteur.
Avant la tombée de la nuit, le patron de l’hôtel m’emmène sur un joli spot à truites. Je suis équipé de mes leurres, mais étant donné qu’elles sont sur des insectes, je ne fais rien. Le lendemain matin, j’y retourne et ne tarde pas à prendre une violente touche, suivie d’un combat musclé pour mettre au sec cette magnifique fario de 32cm.
La livrée de ces truite est très différente de celle de mes petites ardéchoises, mais ce sont de très beaux poissons tout de même.
Je continue ma pêche sur le même ruisseau, ou plutôt, la « couze » comme disent les locaux, qui se transforme peu à peu pour devenir un torrent encombré. Il y a peu de profondeur, mais ça dé**** !
Les truites sont bien présentes et réagissent pas mal au Ryuki 50S.
J’en prends un très jolie (et grasse) de 28cm sortie comme une balle de sous des racines. J’adore ces poissons de courant qui sont puissants à souhait et livre de belles batailles sur du matériel léger (canne en 2-7g).
Je finis la session sur une truite maillée dans une percée lumineuse à travers la végétation.
C’est là dessus que s’achèvent ces quelques jours à la découverte du Puy-de-Dôme et d’un échantillon de son potentiel halieutique. Rien d’exceptionnel, mais j’estime que je ne m’en suis pas trop mal tiré, surtout à la truite. Manque juste un brochet et des perches plus grosses, mais l’été n’est pas la meilleure saison pour le carna (toujours de bonnes excuses
).
Prochainement, je rédigerai un article sur une semaine passée dans les Pyrénées-Atlantiques (64), au Pays-Basque et il y aura du très beau poisson ! Je n’en dis pas plus
.
A très vite !