Traditions Pêche
Venez nous rejoindre et partager notre passion en vous inscrivant, ici !

Comment je pêche le brochet. Montag10
Traditions Pêche
Venez nous rejoindre et partager notre passion en vous inscrivant, ici !

Comment je pêche le brochet. Montag10
Traditions Pêche
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Le site et forum de toutes les pêches.
 
SiteForumAccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-35%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + Casque Bluetooth JBL
241 € 371 €
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal

 

 Comment je pêche le brochet.

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
KIM DU 22
Silure
Silure
KIM DU 22


Nombre de messages : 1812
Age : 74
Date d'inscription : 24/04/2007

Comment je pêche le brochet. Empty
MessageSujet: Comment je pêche le brochet.   Comment je pêche le brochet. Icon_minitimeMar 30 Déc 2008 - 8:18

Bonjour à vous Wink

Aujourd'hui, je vais vous parler d'un grand Mr surnommé "pape de la pêche"

*Michel Duborgel fut le "pape de la pêche".
Au cours de sa longue carrière, il prit à peu près, tout ce qui porte écailles et nageoires.
Mais il garda toujours une affection "particulière" pour deux poissons: le saumon et le brochet, probablement parce que c'est grâce à eux qu'il vécut de sa pêche pendant de longues années.
Grâce à ses nombreux articles (en particulier dans "la pêche des poissons") et à ses livres- dont le fameux "traité pratique de la pêche en eau douce"
il influença considérablement les pêcheurs français et, aujourd'hui encore nombreux sont qui lui vouent une admiration sans borne.
Parce qu'il fut un imence pêcheur, parce qu'il était notre ami, nous avons voulu qu'il soit présent dans ce hors-série "carnassiers" et nous reproduisons un article paru dans notre revue en 1977 à la lecture duquel on constate qu'en matière de brochet, Michel connaissait la question et ce qu'il disait il y a près de 15 ans et + encore est toujours valable aujourd'hui.
D.M.

*Par Michel Duborgel.

Au cours de ma carrière de pêcheur, j'ai eu, du congre au thon et à l'espadon, des poissons bien plus grands que le brochet au bout de ma ligne.
Et, du merveilleux fuseau d'argent qu'est un saumon de montée au "feu d'artifice" qu'est une coryphène au moment où on l'embarque, j'en ai pris bien de bien plus beaux que lui, qui, c'est le cas de le dire, ne manque cependant pas de gueule... dans les deux sens du terme !

*Mais, même en ajoutant que de l'ombre et de l'omble au turbot et à la sole, j'en ai pris aussi dont la chair est encore bien plus savoureuse que la sienne, il n'en est pourtant aucun, parmi tous ceux que j'ai "taquinés" avec plus ou moins du bonheur, qui puisse lui disputer la place très particulière qu'il occupe dans mon esprit.
Comment, en efet pourrais-je oublier que, si le brochet n'avait pas existé ou, plus exactement, si, durant la première moitié des années 1930, il avait été ausi rare qu'il l'est aujourd'hui dans le coin du Val de Loire où les hasards de la vie m'avait conduit, je n'aurais sans aucun doute jamais pris la décision d'essayer de n'être qu'un pêcheur à la ligne vivant du produit de sa pêche ?

Et, comment pourrais-je oublier que c'est donc à lui que je dois d'avoir vécu, depuis lors, d'une façon telement hors du commun que, malgré les périodes plus ou moins misérables qu'il m'a fallut traverser et malgré le mépris qu'il m'a fallut subir de la part de toute une ribambelle de "pisse-froid" des deux sexes, je ne puis que me réjouir d'avoir osé la prendre, cette décision qui, en définitive, ne m'a pas trop mal réussi ?
Vive donc Messire Grand Gousier, poisson que j'ai tenté de prendre de mille et un manières pour n'en retenir aujourd'hui les plus subtiles ou les plus originales et, surtout, poisson dont certains amis m'ayant vu "sur le tas" disant que je n'ai plus rien à apprendre sur lui... alors que, en novembre dernier comme en bien d'autres occasions, j'ai encore appris quelque chose à propos de ses tenues possibles, tenues que voici.

Tout d'abord :
*De la recherche raisonnée des postes à brochets.

*Raisonnement tout simple:

Puisque, d'une part, c'est la température de l'eau et son degré d'oxygénation qui conditionne les tenues des poissons qui servent de "fourrage" aux brochets, et que d'autre part, qu'ils aient faim ou pas, ceux-ci aiment à avoir ceux-là à portée de dents, il n'est donc que de chercher tout d'abord où, selon cette température au fil des saisons, ce "fourrage" se tient le plus volontiers.
C'est à dire, grosso modo:
--En eau dormante, au long des ajoncs et des roseaux de bordure et des perrées à la saison froide; et, en été, auprès des "aérateurs" qui sont les herbiers de pleine eau.
--En rivière, plus dans le mort (remous et amortis) que dans le vif (courant) à la saison froide et plus dans le vif que dans le mort en été.
Mais, ceci n'étant qu'une règle générale, encore faut-il pour envisager la possibilité qu'il y ait un ou plusieurs brochets "le nez à la porte" savoir qu'il y a... fenil et fenil.
Par expl, pour ma part, j'ai remarqué ceci:
Histoire de changer "d'herberie", un banc de gardons peut fort bien passer au'dessus d'un banc de sable uniforme.
Mais, sauf si, en un point quelconque de cette étendue uniformément blonde, il y a une plaque de mousse d'un vert plus ou moins foncé (comme par expl, au pied de la paroi-amont d'un cul de grève de Loire formé depuis plusieurs mois), ou, encore sauf s'il y a, si étroit soit-elle, une de ces bandes mi-sablonneuses, mi-caillouteuses, qu'affectionnent les goujons, un brochet ne s'y pose jamais.
D'ailleurs, il n'est que de regarder sa robe mimétique pour comprendre qu'il préfère non seulement les endroits multicolores aux endroits unicolores mais qu'il aime surtout ceux ou les verts, les jaunes et les gris bleutés plus ou moins foncés dominent.
D'où, pour ma part de gars qui pense qu'on ne peut parler de vrai brochet qu'à partir de trois ou quatre livres, ma préférence pour les "fenils" suivants:

--En eau dormante:

a) En été, parages des herbiers de potamots, des nénuphars et de littorelles, où se mêlent précisément le vert plus ou moins foncé des feuilles et le vert clair et le jaune des tiges et des filaments affectionnés par les vrais gros rotengles et gros gardons "de fond" que les vrais gros brochets préfèrent aux ablettes, gardonneaux et autres "fretailles"...
Avec, à propos des eaux plus ou moins herbues, cet autre raisonnement possible...
< Si j'étais une grenouille, est-ce que je ma plairais dans ce coin là ?<
...Si, pour peu que vous connaissiez les moeurs de celle-ci, la réponse est oui, il y a très fortes chances pour que ce soit également un bon coin pour un brochet !

b) A la saison froide, créneaux, anses et couloirs au long des bordures de roseaux et d'ajoncs; surtout dans les parages des pelles de fond des étangs, c'est à dire au plus profond de ceux-ci, en lisière de la base du perré; mais avec, quand un redoux prolongé se produit en janvier-- c'est à dire juste avant la fermeture spécifique-, la possibilité de prendre un gros brochet femelle sur une grève en pente douce située aux abords d'une rigole d'amenée.

à suivre, si ça vous intéresse ?

kim. Wink
Revenir en haut Aller en bas
KIM DU 22
Silure
Silure
KIM DU 22


Nombre de messages : 1812
Age : 74
Date d'inscription : 24/04/2007

Comment je pêche le brochet. Empty
MessageSujet: Re: Comment je pêche le brochet.   Comment je pêche le brochet. Icon_minitimeMar 30 Déc 2008 - 8:38

Comment je pêche le brochet. 205405


suite: de comment je pêche le brochet par M.Duborgel. Wink

--En rivière.

a) En été, en aval de tout obstacle suffisamment important pour créer un amont de courant, gros roc, pile, épave, herbier de pleine eau.
Mais même, quand il fait très chaud, derrière des obstacles nettement plus petits.
Par expl, sur une grève caillouteuse fréquentée par les hotus et les vandoises, un rocher (dit "tête-de-chat" en Loire) à peine plus volumineux que les galets qui l'entourent; ou encore, une cuvette tout juste assez profonde pour qu'un brochet puisse y abriter son museau, ou aussi, une de ces chevelures d'herbes sous lesquelles dans certaines rivières à truites, les brochets s'embusquent parfois en plein radier.

b) A la saison froide, dans tous les remous au long des rives; mais principalement aux embouchures des tributaires et dans les noues, bras-morts ou fausses-rivières.
....Avec, de ma part et qu'il s'agisse de rivière ou d'eau dormante, une attention particulière pour les parages des fiches d'amarrage et d'autres endroits susceptibles d'être fréquentés par des (bons) pêcheurs au coup (et donc amorcés); sans embêter ceux-ci sur leur coup pendant qu'ils pêchent, bien sûr, mais prêt à y faire virevolter un poisson mort dès que la place est libre !
Mais bref; que je ne sais pas tout: en novembre dernier, à un endroit où la rivière irlandaise l'Ernée s'élargit pour former un petit lac d'environ 200 mètres de large, j'aperçois à proximité d'une balise située presque au milieu de celui-ci une vache, qui, vue depuis l'endroit où je pêchais par au moins trois mètres de fond, me semblait être presque à pieds secs.
Puis arrive un bateau passant entre la balise et la rive d'en face, juste après son passage,je remarque à quelques mètres en aval de la vache, deux remous soudains; en allant voir cela de plus près, je constate qu'il y a là un haut-fond où, depuis ma rive jusqu'à la balise, l'eau m'arrive à peine à mi-mollets; avec, à plusieurs reprises au fur et à mesure que j'avançais vers la vache, la houle caractéristique provoquée par le démarrage d'un brochet.
...Un gardon sur la monture que nous verrons plus loin; un premier lancer sans grande conviction étant donné l'absence d'herbes et autres obstacles visibles dans si peu d'eau...
et mon poisson mort n'avait pas sans doute pas virevolté plus de trois ou quatre fois, alors que je n'avais pas eu une attaque à l'endroit profond et herbu qui me semblait idéal, que j'avais un brochet d'environ 6 livres au bout de ma ligne... Puis un autre de 9 livres;puis au bout de celle de deux amis alertés par mes soins, 5 autres à peu près de ce calibre là et pris à cet endroit dont, avant cette aventure, j'aurais pourtant parié qu'il ne valait rien à côté de celui où je les avais laissés !
Pourquoi ces brochets étaient-ils rassemblés à cet endroit ? Etait-ce un "fenil" garni de "fourrage" d'une espèce particulière ?
....Or, alors qu'en n'importe quel autre point de cette Ernée extraordinairement riche en poissons blancs, il suffit d'immerger un asticot ou le moindre fragment de ver pour prendre un gardon (ou une petite perche) dans les dix secondes suivantes, j'ai passé là plus d'une heure sans la moindre touche !
Quand je vous disais que j'ai encore bien des choses à apprendre ?

*Quel est mon temps préféré pour la pêche du brochet ?

Comme pour tous les autres poissons d'eau douce ou de mer, je préfère les vents d'aval (sud-est à nord-ouest) aux vents d'amont (nord, nord-est,est).
Je préfère également la pluie ou la neige au beau temps.
Mais, hormis le moment où, en novembre, les arbres pleurent leurs feuilles à chaudes larmes et hormis les jours où il gèle si fort que mon fil se bloque dans les anneaux de ma canne, je pêche le brochet en toutes saisons et par n'importe quel temps.
Et cela tout simplement parce que, comme ce prétendu "requin d'eau douce" est infiniment moins vorace qu'on l'a dit et redit, ce n'est pas sur sa faim que je compte, mais sur la certitude que j'ai, en pêchant d'une certaine manière, de finir tôt ou tard par le mettre en colère.
D'où:

*Comment j'aime pêcher le brochet.

A propos de la pêche au vif, pêche que je ne pratique plus qu'à certaines occasions, j'ai dit et redit combien, en remplaçant la plumette centrale du flotteur principal pour une plume de corbeau, ce flotteur devenait bien plus visible de très loin.
Cette plume faisant de succroît office de voile entraînant la ligne vers le large en eau calme et l'y maintenant... à condition de se placer vent arrière.
J'ai dit et redit, entre bien d'autres détails, que pour la pêche au vif "en fond" à la plombée coulissante, le simple fait de coincer un petit bouchon "conducteur" sur l'avançon d'acier empêche radicalement le vif de se planquer sur le fond:
J'ai souvent décrit toutes les manières d'accrocher un vif par le nez, par le dos, par la queue, par le c..., et donné la raison de ces diverses manière de faire.
Mais, sauf erreur, je ne crois pas vous avoir déjà donné le truc suivant, valable pour la pêche dans les fonds atteignant ou dépassant deux mètres.
En disposant, un second vif au bout d'un avançon d'acier de 27cm fixé à 60 cm au-dessus de l'émérillon d'articulation du bas de ligne inférieur, on obtient les avantages suivants:
--Comme les deux vifs ne tirent pratiquement jamais ensemble dans le même sens, on peut placer cette ligne dans un couloir entre deux herbiers sans risquer qu'elle soit immédiatement entraînée dans l'un ou l'autre de ceux-ci.
--Comme ils ne font pratiquement jamais le mort au même moment, il y en a toujours un des deux qui "réveile" l'autre.
Et, tout compte fait, ça s'agite beaucoup plus longtemps qu'un seul.
--Sans compter que, comme dirait le vieux Mathieu cher à mon talentueux
Henri Limouzin, deux vifs ça se voit deux fois mieux qu'un !
Bref, récemment, j'ai également décrit comment,à mon grand étonnement
certains pêcheurs allemands ou anglais prenaient, en Irlande, des (gros brochets à l'aide d'un hareng, d'un maquereau ou d'un gros gardon reposant sur le fond, tout à fait immobiles.
Remarque: depuis le début que je suis sur certains, jai toujours signalé cette façon de faire, mais avec le progrès et les nouvelles techniques sportives, les gars ont oubliés cette vieille pratique qui donnait bien.
Enfin !
Depuis, dans un lac de la région de Cavan, j'en ai même vu toute une tribu, de ces pêcheurs-là.
Et, comme j'ai nul envie d'ajouter un énième hareng à la ribambelle de ceux qu'ils disposent désormais sur le fond des lacs d'Irlande, voici les trois seuls procédés auxquels j'ai recours aujourd'hui:
à suivre:

kim. Wink
Revenir en haut Aller en bas
Cyril
Administrateur
Administrateur
Cyril


Nombre de messages : 21272
Age : 46
Localisation : Gard
Date d'inscription : 21/08/2006

Comment je pêche le brochet. Empty
MessageSujet: Re: Comment je pêche le brochet.   Comment je pêche le brochet. Icon_minitimeMar 30 Déc 2008 - 10:56

superbe histoire kim ,, l'histoire d'une vie !!

comme quoi tu as beau pêcher tous un tas de poisson s tu as toujours tes préfèrés !!

superbe sujet kim
Revenir en haut Aller en bas
http://traditions.peche.free.fr
Alexandre 77
Modérateur
Modérateur
Alexandre 77


Nombre de messages : 11752
Age : 49
Localisation : 77... ?
Date d'inscription : 24/07/2007

Comment je pêche le brochet. Empty
MessageSujet: Re: Comment je pêche le brochet.   Comment je pêche le brochet. Icon_minitimeMar 30 Déc 2008 - 11:00

et il y a toujours à apprendre
Revenir en haut Aller en bas
KIM DU 22
Silure
Silure
KIM DU 22


Nombre de messages : 1812
Age : 74
Date d'inscription : 24/04/2007

Comment je pêche le brochet. Empty
MessageSujet: Re: Comment je pêche le brochet.   Comment je pêche le brochet. Icon_minitimeMer 31 Déc 2008 - 9:20

Comment je pêche le brochet. 205405

*Comment je pêche le brochet par Michel Duborgel.

1: La sondée au vif.

Enfilée sur un crin monofil 35/100 en provenance d'un moulinet à tambour fixe monté sur une canne à vif (en verre creux) de 5,50 m, une olive de
20 g tronquée, ce qui donne environ 15 g.
(Pourquoi tronquée ? Parce que à condition de choisir un émérillon assez grand ( 1 ou 1/0), celui-ci, en butant cotre la base tronquée de l'olive constitue un écarteur suffisant pour que, lors des mouvements de sondée, le bas de ligne ne s'entortille pas sur le corps de ligne).
Fixé à l'agrafe de l'émérillon, un avançon de soie d'acier 2/0 ou 3/0 de
27 cm armé d'un hameçon triple N° 10.

a...A noté qu'en passant le fil dans l'anneau, une vrai sonde peut aider un débutant à ne pas oublier qu'il s'agit de sonder; c'est à dire de procéder lentement, précautionneusement.

b... En effet, un vif (dard, goujon, gardon, etc.) accroché par le nez à l'aide d'une des branches du triple traversant celui-ci transversalement, il s'agit tout simplement de "faire les bordures" (base des perrés) des haies de roseau, des parois d'herbiers, des enrochements, des remous), talon de la canne contre la hanche, pick-up ouvert et fil pincé dans la main libre, en sondant sous le scion aussi précautionneusement que si le vif était une becquée de pâte.
A condition d'insister en revenant plusieurs fois aux divers points explorés de chaque poste supposé, même un brochet engourdi de froid finit par sortir de sa réserve.
Et, à condition de libérer le fil à la moindre sensation de blocage ou de tirée, il ne reste plus qu'à lui laisser le temps d'avaler sa proie à son aise.
C'est tout simple... et ça peut-être même un peu trop si je m'en réfère aux absurdités( je pèse mes mots) que j'ai pu lire à ce sujet !

*La sondée au "mort".

Sur un crin monofil 30 ou 35/100 en provenance d'un moulinet à tambour fixe monté sur une canne à lancer mi-lourd relativement longue et raide (à titre indicatif, la mienne est une Alpha 124 CI de 2, 40 m pour un poids de 15 à 60 g), une olive courte ou une balle percée de 5 à 8 g butant contre un émérillon à agrafe.
Et, fixé à celle-ci, un avançon en soie d'acier N°3/0 ou 2/0 de 27 cm armé d'un hameçon triple N° 4.
Parce que je les voulais plus court, j'ai longtemps fait mes bas de ligne moi même... c'est à dire avant de constater que la giration de mon poisson mort passait mieux de vive à lente au bout d'un avançon relativement long (ce qui à l'avantage d'être tout prêt dans sa pochette).
Et, parce que je pensais que c'était plus sûr, j'ai été longtemps partisan de deux hameçons en tandem... c'est à dire jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'à condition de rendre un peu la main avant de ferrer, un seul est suffisant.

*Après avoir passé l'avançon sous l'ouïe d'un poisson moyen (dard, goujon, gardon, etc, de 12 à 14 cm) et fraîchement tué afin qu'il conserve sa souplesse et l'avoir fixé à l'afrafe, piqué tout simplement une branche du triple par-dessus le dos sur le flanc opposé et juste en avant de la nageoire dorsale.
C'est tout mais ça lui donne juste le cintre qu'il faut pour qu'il virevolte à la moindre traction, ceci en signalant qu'un poisson plus gros ne virevolte pas aussi bien que ceux préconisés.
*Après avoir lancé et attendu que le mort "repose sur le fond, il suffit de récupérer par à coups successifs en veillant à en varier l'amplitude et à reprendre contact avec le fond jusqu'à la fin de la récupération pour qu'il danse une gigue à laquelle tôt ou tard, aucun brochet ne résiste.

3...La sondée à la cuillère ondulante.

*Du talon de la canne à l'avançon, même matériel que pour le "mort"; mais celui-ci remplacé par une cuillère ondulante du genre Orkla 17 ou 24 g, presque aussi bonne que lui à condition de la manoeuvrer exactement de la même façon, ce qui nécessite l'une ou l'autre des modifications suivantes:

...Comme, quand on la laisse descendre jusqu'au fond, cette cuillère atterrit toujours sur le dos (c'est à dire sur la face bombée), il suffit, soit de supprimer la branche "bass" du triple d'origine, soit de remplacer celui-ci par un hameçon double à branches en équerre et orientées vers la face creuse, pour que cet hameçon reste pointes en l'air... Et point n'est besoin de se nommer Archimède pour dire Euréka en ce qui concerne la diminution des risques d'accrochages sur les fonds caillouteux !

Ligaturée sur la hampe d'un hameçon double N° 1/0 pour mouche à saumon, une paire d'élytres en fine corde à piano relié.
Et, pointes de cette hameçon orientées comme précédemment, cela permet de faire passer une ondulante dans les eaux les plus herbues, comme c'est souvent le cas, par exemple , dans certaines reculées des lacs d'Irlande, ou il n'y a pas d'autres façons possibles d'aller y surprendre un (gros brochet... vraiment gros puisqu'il n'y a pas longtemps dans un recoin du Lough Derg, je me suis fait "pêter" un crin 45/100.

Michel Duborgel.

Comment je pêche le brochet. Dscf0063

kim.
Revenir en haut Aller en bas
Cyril
Administrateur
Administrateur
Cyril


Nombre de messages : 21272
Age : 46
Localisation : Gard
Date d'inscription : 21/08/2006

Comment je pêche le brochet. Empty
MessageSujet: Re: Comment je pêche le brochet.   Comment je pêche le brochet. Icon_minitimeMer 31 Déc 2008 - 9:45

on voit vraiment la passion dans ces yeux !!

petite question a quoi ça ressemble un dard je connais pas se nom !!

merci pour ces infos Kim c'est très bien expliqué en plus !!

bien joué Kim
Revenir en haut Aller en bas
http://traditions.peche.free.fr
Alexandre 77
Modérateur
Modérateur
Alexandre 77


Nombre de messages : 11752
Age : 49
Localisation : 77... ?
Date d'inscription : 24/07/2007

Comment je pêche le brochet. Empty
MessageSujet: Re: Comment je pêche le brochet.   Comment je pêche le brochet. Icon_minitimeMer 31 Déc 2008 - 11:30

Maintenant pour pêcher à la sondée, il y a aussi le fireball! Wink
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Comment je pêche le brochet. Empty
MessageSujet: Re: Comment je pêche le brochet.   Comment je pêche le brochet. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Comment je pêche le brochet.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Peché le brochet au vif à longue distance?
» Peche au brochet
» P eche du Brochet
» peche au gros leur souple (brochet)
» pêche du brochet au maquereau.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Traditions Pêche :: Partie Pêche :: Pêche du carnassier-
Sauter vers: