Une actualité départementales mais qui devrait en intéresser plus d'un....information prise sur un dépliant de la Fédération de la Loire(42)
FlppmaSuivi de la reconquête piscicole naturelle des truites farios suite à la sécheresse de 2003L'année 2003 a été marquée par 2 évènements hydrologiques importants majeurs : la sècheresse ayant entrainé des assecs partiels ou totaux sur près de
600 km de cours d'eau une crue centennale
Les différentes méthodes d'investigation (pêche électrique, suivis nocturnes, suivi frayères...etc...)avaient mis alors en évidence des zones où les poissons (dont les truites) avaient complètement disparus !
Il avait alors été décidé de mettre en place un protocole de suivi sur 3 années minimum pour apprécier la vitesse de recolonisation naturelle de la truite fario (cad sans intervention humaine quelle qu'elle soit et notamment sans aucun déversement d'alevins à résorption de vésicules...etc...) des poissons sur les cours d'eau, partant du postulat que les poissons avaient toujours connu, depuis des millénaires, des phénomènes hydrologiques de ce type.
5 ans plus tard, il est possible d'avoir une idée bien précise des potentialités de recolonisation naturelle des truites et autres espèces après ce type d"événements mais aussi de mieux comprendre les facteurs qui peuvent parfois freiner cette reconquête.
La situation avant sécheresse 2003 , basée sur plus de 20 années de pêches électriques, laisse apparaitre des populations salmonicoles se portant bien sur toute la partie Ouest du département (mitoyenne avec les Monts d'Auvergne et eaux plus froides)
5 années plus tard , la situation est revenue quasiment à létat initial (d'avant 2003)...
Sur la partie Est du département (mitoyenne avec les Monts du Lyonnais, eaux légèrement plus chaudes), certaines rivière n'ont pas retrouvées des niveaux de populations d'avant 2003.
Déduction de cette étude :
Force est de constater que sans intervention humaine ni alevinage, la nature a fait son chemin et que les truites ont de nouveau pu coloniser des secteurs fortement touchés par la sécheresse. Les été 2007 et 2008 ont été hydrologiquement favorables (étés pluvieux) et ont permis un retour plus rapide côté Ouest...
An niveau de la gestion piscicole, il n'est donc plus à démontrer que les déversements d'alevins n'ont plus lieu d'être, dés lors que la reproduction naturelle fonctionne correctement, mais que les efforts doivent être concentrés sur les problématiques de franchissements et bien entendu de qualité d'eau et d'habitat.
Source de l'info :
FlppmaWWW.federationpeche42.orgMon avis :Voilà une partie de l'article qui peut faire réfléchir sur le bien fondé des alevinages ..cela ne solutionne pas tout !A cela je rajouterais,( pour bien connaitre cette région), que cette partie Ouest est très bien gérée par des AAPPMA locales qui veillent à la propreté de leurs cours d'eau et qui incitent les maires, les riverains et les agriculteurs à limiter les pollutions de toute nature...Les pêcheurs et les chasseurs restent les derniers recours pour encore sauver ce qui est sauvable....Le grand mal du siècle dernier et le début de celui-ci ont été la culture industrielle et l'urbanisation galoppante, et non pas les utilisateurs de la nature...qui veillent sur elle, comme des "sentinelles" !