http://tocqueur-randonneur.over-blog.com/ On en apprend tous les jours,
Si le berceau et la pratique de la pêche au TOC revient au sud-ouest de la France, il n’y a malheureusement aucun écrit ancien sur ce sujet.
Personnellement je pense que le Toc et la pêche à la mouche sont apparu à très peut d’intervalle l’un de l’autre.
Saviez vous que l'origine de la pêche remonterait au moins 20000 ans, et qui a inventer la pêches?
Aujourd’hui cette question reste sans réponse
Le premier écrit connu qui mentionne cette pratique date du 1er siècle après J.C.
Effectivement Claudius Aélianus (écrivain romain) la mentionne pour la première fois après avoir vu les Macédoniens se servir de mouches grossières faites d'un hameçon en corne, entouré de laine et de plumes de coq.
Encore un sujet intéressant à découvrir, l'origine de la pêche.
Je vous propose de vous faire découvrir (ce que je connais) comme un feuilleton, afin de pouvoir donner son avis sur chaque paragraphe de ce vaste sujet, qui comme vous le savez et une passion pour chacun de nous LA PECHE
De la préhistoire au néolithique
Aucune histoire écrite n’évoque le souvenir de ces milliers d'années confuses où l'homme a appris à prélever, sur un monde hostile, ce qui lui était nécessaire à sa survie.
A peine sorti de l'animalité, il à donc appris à cueillir, à chasser et à pêcher.
De ce lointain passé, nous ne conservons que quelques traces tangibles: les harpons magdaléniens en os de renne ou les harpons du Mas-d'Azil dans l'Ariège, en bois de cerf, des instruments de pêche (et de chasse) qui ont entre 10 000 et 15 000 ans.
De ce paléolithique supérieur, nous avons aussi un brochet gravé sur une pierre de la grotte de Montesqieu-Avantès (Ariège) et, gravé autour d'un andouiller de cerf (pointes des bois de cerf) trouvé dans la grotte de Lortet (Hautes-Pyrénées) une scène montrant des cerfs et des saumons.
Puis le temps se réchauffe et le néolithique arrive, les hommes abandonnent les cavernes, les premiers fonds de cabanes le montrent, et ils abandonnent du même coup, au bord des rivages marins, où ils pêchent leurs tas d'immondices, les kjökkemmöddings, fais de débris de cuisine, de cendres, de coquillages marins, d'outils cassés en os ou en silex, de morceaux de poteries.
Ces décharges, pour utiliser un mot de notre temps, nous renseignent sur les poissons et les mollusques pêchés alors.
De Pharaon à Louis XIV (petit survol, nous en reparlerons)
Avec l'Egypte pharaonique, dès la XIIe dynastie, la pêche devient moderne: on y connaît l'hameçon, la nasse, le filet, et on y pêche en barque.
L’hameçon et le filet seront connus des hommes qui habitent la cité lacustres.
Avec l'âge les métaux, -300 à – 56 avant J.C. un peu avant notre ère, apparaissent des hameçons qui ressemblent aux nôtres; mais n'avait-on pas déjà utilisé quelques épines durcie au feu en guise d'hameçon et un crin de cheval ou une liane comme ligne?
En tout cas le bambou refendu, utilisé aujourd'hui encore pour certaines cannes à lancer, était connu il y a plus de 2000 ans ainsi que nous l'apprend Szu-ma Ts’ien (historien chinois né en -145 -86 av J.C)
Il est représenté sur une mosaïque romaine du IIIe siècle : un pêcheur près d'un phare, tenant une gaule en mains , le second sur une barque ne va pas tarder à ferrer un poisson qui vient d'avaler un hameçon.
Confucius se demandant comment rendre plus fort un morceau de bambou, voici la réponse de Lao Tseu tiré de ses mémoires.
Sachez que l'homme sage prend le bambou qu'il trouve au bord de la rivière, il le coupe dans le sens de la longueur pour en obtenir quatre morceaux, dont il enlève les parties creuses de ces morceaux, semblable au cerveau des ignorants; puis rapprochant les parties et les collant avec de la laque, il les entoure d'une liane qu'il trouve au bord de la rivière.
Ainsi il obtient un bambou plus petit que celui qu'il avait avant, mais plus fort
puisqu'il n'est composé que de parties fortes.
Plus tard Claudius Aelianus, mort en 230, décrira la pêche à la mouche, mais le premier grand ouvrage de pêche, on se plait à le reconnaître aujourd'hui, c'est celui d'Isaac Walton paru en 1653 : The Compleat Angler, ce qui se traduit par le (pêcheur à la ligne sans défaut) Philippe de Rothschild) ou par le parfait pêcheur à la ligne (Jérome Favard)
Sur le plan de la réglementation l'ordonnance de Louis XIV sur les eaux et forêts date de 1654:
notre législation aujourd'hui en est l'héritière sur bien des points, qu'il s'agisse des périodes de fermeture (les pêcheurs ne pourront pêcher pendant les temps de fraye... ) de l'obligation de laisser un espace libre de 30 pieds(9,84 m) côté chemin de halage, et de 10 pieds (3,28 m) sur l'autre bord, de l'obligation de curer les rivières, ou de lutter contre la pollution.
De la préhistoire au néolithique
Aucune histoire écrite n’évoque le souvenir de ces milliers d'années confuses où l'homme a appris à prélever, sur un monde hostile, ce qui lui était nécessaire à sa survie.
A peine sorti de l'animalité, il à donc appris à cueillir, à chasser et à pêcher.
De ce lointain passé, nous ne conservons que quelques traces tangibles: les harpons magdaléniens en os de renne ou les harpons du Mas-d'Azil dans l'Ariège, en bois de cerf, des instruments de pêche (et de chasse) qui ont entre 10 000 et 15 000 ans.
De ce paléolithique supérieur, nous avons aussi un brochet gravé sur une pierre de la grotte de Montesqieu-Avantès (Ariège) et, gravé autour d'un andouiller de cerf (pointes des bois de cerf) trouvé dans la grotte de Lortet (Hautes-Pyrénées) une scène montrant des cerfs et des saumons.
Puis le temps se réchauffe et le néolithique arrive, les hommes abandonnent les cavernes, les premiers fonds de cabanes le montrent, et ils abandonnent du même coup, au bord des rivages marins, où ils pêchent leurs tas d'immondices, les kjökkemmöddings, fais de débris de cuisine, de cendres, de coquillages marins, d'outils cassés en os ou en silex, de morceaux de poteries.
Ces décharges, pour utiliser un mot de notre temps, nous renseignent sur les poissons et les mollusques pêchés alors.
De Pharaon à Louis XIV (petit survol, nous en reparlerons)
Avec l'Egypte pharaonique, dès la XIIe dynastie, la pêche devient moderne: on y connaît l'hameçon, la nasse, le filet, et on y pêche en barque.
L’hameçon et le filet seront connus des hommes qui habitent la cité lacustres.
Avec l'âge les métaux, -300 à – 56 avant J.C. un peu avant notre ère, apparaissent des hameçons qui ressemblent aux nôtres; mais n'avait-on pas déjà utilisé quelques épines durcie au feu en guise d'hameçon et un crin de cheval ou une liane comme ligne?
En tout cas le bambou refendu, utilisé aujourd'hui encore pour certaines cannes à lancer, était connu il y a plus de 2000 ans ainsi que nous l'apprend Szu-ma Ts’ien (historien chinois né en -145 -86 av J.C)
Il est représenté sur une mosaïque romaine du IIIe siècle : un pêcheur près d'un phare, tenant une gaule en mains , le second sur une barque ne va pas tarder à ferrer un poisson qui vient d'avaler un hameçon.
Confucius se demandant comment rendre plus fort un morceau de bambou, voici la réponse de Lao Tseu tiré de ses mémoires.
Sachez que l'homme sage prend le bambou qu'il trouve au bord de la rivière, il le coupe dans le sens de la longueur pour en obtenir quatre morceaux, dont il enlève les parties creuses de ces morceaux, semblable au cerveau des ignorants; puis rapprochant les parties et les collant avec de la laque, il les entoure d'une liane qu'il trouve au bord de la rivière.
Ainsi il obtient un bambou plus petit que celui qu'il avait avant, mais plus fort
puisqu'il n'est composé que de parties fortes.
Plus tard Claudius Aelianus, mort en 230, décrira la pêche à la mouche, mais le premier grand ouvrage de pêche, on se plait à le reconnaître aujourd'hui, c'est celui d'Isaac Walton paru en 1653 : The Compleat Angler, ce qui se traduit par le (pêcheur à la ligne sans défaut) Philippe de Rothschild) ou par le parfait pêcheur à la ligne (Jérome Favard)
Sur le plan de la réglementation l'ordonnance de Louis XIV sur les eaux et forêts date de 1654:
notre législation aujourd'hui en est l'héritière sur bien des points, qu'il s'agisse des périodes de fermeture (les pêcheurs ne pourront pêcher pendant les temps de fraye... ) de l'obligation de laisser un espace libre de 30 pieds(9,84 m) côté chemin de halage, et de 10 pieds (3,28 m) sur l'autre bord, de l'obligation de curer les rivières, ou de lutter contre la pollution.
La pêche dans la Grèce antique.
Au contraire, dans la Grèce antique, c'est surtout en mer que la pêche s'est développée.
A cela, deux raisons principales : ses côtes découpées, baignées par une mer où abondent les plus délicieux poissons, invitent à pêcher et les ressources en poissons d'eau douce étaient rares, la plupart des rivières
s'asséchant pendant l'été.
Plutarque nous explique que les cours d'eau étant dédiés à quelques déesse ou nymphe, il eût été impie dans pourchasser les habitants.
Dans l'lliade et l'Odyssée, Homède fait référence, à la pêche et aux pêcheurs.
Aristote,dans son histoire naturelle, n'énumère pas moins de 110 espèces de poissons.
Plutarque, au 1er siècle, donne aux pêcheurs des conseils qui n'ont rien perdu de leur valeur.
Avant tout la gaule doit être assez forte pour résister aux secousses violentes du poisson qui a mordu, mais elle doit être aussi mince, car trop grosse, elle projetterait sur l'eau une ombre qui éveillerait la méfiance des poissons.
Le crin qui porte l'hameçon doit être aussi blanc que possible, car plus il est blanc et moins il est visible dans l'eau" (histoire de la pêche, Tomazi, Payot, Paris 1947).
Mais de tous les auteurs, c'est le poète latin Oppien, au début du IIIe siècle, qui découvrit le mieux les méthodes de pêche des anciens Grecs
Les pêcheurs distinguent quatre types différents de pêche.
Les uns se plaisent à faire usage des hameçons; ils en font l'instrument de guerre aux poissons en adaptant à l'extrémité de longs roseaux soit des crins de cheval artistement tressés, soit les fils d'un lin que leur doigt ont tissés.
D'autres préfèrent se servir de catères ou de cordons armés d'un grand nombre d'hameçons.
Certains emploient de grands filets de différentes formes et usages qui portent le nom, les uns d'amphiblestres, les autres de gryphées, d'autres de gamgames, d'autres encore de sagènes (ou seines) et mille autres du même genre, de ruses, et de formes diverses.
Certains trouvent plus commodes les curtes ou nasses qui comblent les vœux du pêcheur pendant son sommeil.
Il en est enfin, qui des bords des rivages ou de dessus leur barque, percent et enlèvent les poissons avec des tridents à pointes aiguës"(les halieutiques, Oppien, Labègue imprimeur, Paris 1817)