Salut à vous tous et toutes
L' Amour à la plage
*Cachée dans le sable ou les rochers vit une faune sauvage parfois méconnue.
Petit précis de la (folle intimité) de quelques-uns de ces habitants peuplant nos côtes.
*Le bigorneau.
En quelque sorte l'escargot des plages mais lui n'est pas un hermaphrodite.
Les mâles possèdent même une sorte de pénis qui leur permet de féconder les femelles sans dispercer leurs cellules sexuelles au gré des courants.
*La moule.
Pour se nourrir, aspire de l'eau, trie les particules nutritives et rejette les déchets.
De même en été, les femelles absorbent le sperme au gré du courant après que les mâles l'ont évacué dans l'eau.
*Le gastrotriche.
C'est un ver de sable d'un millimètre qui broute des microparticules de plancton et avale parfois un grain de sable.
Or, son anatomie ne lui permet pas d'évacuer tout ce qu'il ingurgite.
Il est donc contraint de vivre avec un intestion disproportionné et une silhouette disgracieuse jusqu'à la fin de ses jours..
Voilà, ce qui arrive lorsqu'on a les yeux plus gros que le ventre!
*Le bernard-l'hermite.
Parmi les algues, est toujours en quête d'une nouvelle coquille afin d'abriter la moitié de son corps.
A mesure qu'il grandit, le crustacé doit trouver une "maison" à sa taille.
Parfois il s'associe avec une anémone de mer qui s'installe alors sur sa coquille.
Le bernard-l'hermite la ballade et la nourrit de ses restes de repas.
En échange, l'actinie le défend des prédateurs grâce à ses tentacules venimeuses.
L'union fait la force
*Le crabe petit pois.
Est un pique assiette et un squateur.
En effet il habite dans la coquille de la moule et profite des litres d'eau brassée par le mollusque pour y puiser le plancton dont il se nourrit.
Et ce n'est pas tout: cet intrus va jusqu'à s'accoupler dans la coquille de son hôtesse !
Mâle et femelle vivant chacun dans une moule différente, monsieur quitte son domicile pour se glisser dans celui de sa promise..
Une pratique sexuelle à haut risque car, pour peu que la moule se referme, le crabe petit pois ce retrouve coincé et peu y laisser quelques pattes!
*Le homard.
Comment s'accoupler quand on porte une carapace comme la sienne?
En commençant par un strip-tease et, bien sûr, ce sont les femelles qui se déshabillent.
En période de mue, en effet, celles-ci perdent leur protection et les mâles
peuvent alors les féconder.
La crépidule.
Surpasse les autres mollusques en matière de sexualité débridée,.
Empilées les unes sur les autres, les femelles se placent à la base, les mâles au sommet et au milieu.
Et ces gastéropodes changent de sexe au gré des sollicitations de leurs partenaires selon qu'ils sont au-dessus ou au dessous.
Ainsi la crépitude peut-être tantôt père, tantôt mère..
Juste répartition des tâches et parité bien comprise!
*Pour conclure: La balane.
La palme d'or de la virilité lui est décernée
Ce petit crustacé fixé sur les rochers ou coquilles de moules possèdent proportionnellement le plus long pénis au monde.
Hermaphrodite, la balane pourrait se suffire à elle-même.
Au lieu de ça, scotchée à son support, elle déplie son membre, qui peut mesurer dix fois son corps à la recherche d'une copine (tête chercheuse)
Juste pour le plaisir.
Voilà, Il n'y a pas de limite en Amour;)
La preuve, on en apprend chaque jour d'avantge, même chez nos mollusques et crustacés.
kim.
Bonne journée ! kim